Yannick Nyanga: « On ne boxe pas dans la même catégorie que Toulon »
Yannick Nyanga: « On ne boxe pas dans la même catégorie que Toulon »
Le vendredi 27 mars 2015 à 14:19 par David Demri
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Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, le troisième ligne Toulousain Yannick Nyanga a évoqué le match à venir face au Rugby Club Toulonnais, au Stade Vélodrome de Marseille, à l’occasion de la 21ème journée du Top 14.
Selon lui, le RCT ne boxe pas dans la même catégorie que Toulouse cette saison. Il évoque également sa situation avec le XV de France. Extrait:
Comment aborde-t-on un match contre Toulon ?
Comme un gros match. Mais pour l’instant, on ne boxe pas dans la même catégorie que Toulon. Par rapport au début de saison des deux équipes, on ne peut pas clamer que nous sommes capables d’aller sur leur terrain avec une grande ambition. Le RCT a montré des choses dans la continuité que nous n’avons pas montrées. Nous sommes loin des favoris de ce championnat. Mais voilà, le contexte est énorme, au Vélodrome, face à une grande équipe. Nous avons donc envie de bien figurer.
Vous êtes pourtant revenus parmi les six premiers. Considérez-vous que Toulouse monte en puissance ?
Pas vraiment. Les victoires récemment obtenues l’ont été difficilement. Cela ne s’est pas joué à grand-chose. Comme les défaites d’ailleurs. Le revers à Oyonnax ou le succès face à Montpellier ont été étriqués. Toulouse n’a plus la marge d’avant. Nous avons la chance d’être parmi les six. À nous d’y rester. Pour cela, il faut des résultats et en début de saison, Toulon n’est pas l’endroit que tu coches pour aller chercher des points. Mais une fois sur le terrain, la fierté du joueur de haut niveau revient vite.
Personnellement, vous venez de passer plusieurs semaines avec l’équipe de France sans jouer un seul match. Comment l’avez-vous vécu ?
C’est difficile à vivre. Car on s’entraîne tous les jours pour disputer ces matchs. L’équipe de France, le Tournoi des 6 Nations, ce n’est pas donné à tout le monde quand même… J’ai eu l’opportunité d’être dans ce groupe mais je ressens une grande déception de ne pas avoir joué. Ça fait partie du jeu. Quand on monte à Marcoussis, on connaît les règles.
Du coup, comment vous sentez-vous physiquement ?
Le problème, c’est que je ne jouais pas avec le Stade toulousain et que je ne jouais pas avec l’équipe de France non plus. C’est dur de garder le rythme parce que ça fait longtemps que je n’ai pas disputé un match entier. Mais j’en ai aussi profité pour m’entraîner et soigner toutes les petites gênes ou les blessures qu’un rugbyman peut ressentir. Je me sens donc très bien et prêt à terminer cette saison du mieux possible.
Avec, en point de mire, la Coupe du monde que vous devez avoir à l’esprit…
D’un côté, oui. Mais d’un autre, pas forcément. Je dis ça car je sais que tout va très vite et trop y penser serait le meilleur moyen de ne pas y aller. Je pense que le sélectionneur et le staff ont déjà une bonne partie du groupe en tête. Cela fait quatre ans qu’ils sont là et connaissent les grandes tendances. Mais il y a quelques derniers tickets à prendre. Je vais tâcher de ne pas me poser la question outre mesure. La marge réduite du Stade toulousain, dont je parlais auparavant, ne m’offre pas le luxe de regarder trop loin.
Même si vous n’étiez pas sur le terrain, Thierry Dusautoir a tenu à souligner votre importance et votre comportement exemplaire quand il a évoqué ses relais dans le groupe. Est-ce un rôle spontané chez vous ?
Je ne joue pas un rôle mais j’essaye d’être naturel. J’essaie surtout de ne pas me montrer égoïste. Tout le monde doit mettre ses états d’âme de côté, à commencer par moi. J’ai eu la chance de connaître à peu près toutes les situations. À savoir celles de titulaire, de remplaçant ou hors du groupe. Il m’est aussi arrivé d’être capitaine en club et je sais que le comportement de ceux qui ne sont pas dans le groupe a une influence. Alors ce n’est pas à moi de dire si j’ai un rôle de leader ou pas mais je ne déroge pas à la règle. Même si mon but n’est évidemment pas de me contenter d’être juste là avec les copains et de les encourager.
Disputez-vous vos derniers mois sous le maillot toulousain ?
Je ne répondrai pas à cette question.
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4 Commentaires
Pas de langue de bois pour Yannick, c’est bien et cela change !
lui c un tout bon !!! je serai entr!! je m interesserai a lui !
Beaucoup trop de toulousains qui nous la jouent petits et déjà battus d’avance. Mais ils viennent avec une grosse équipe et ont besoin de points. Méfiance. Méfiance.
une semaine d’intox,de la part de guy noves et des joueurs toulousains,ne sera pas suffisante pour faire enfler le melon des toulonnais au point de ne pas prendre au sérieux leurs flatteries. :rotfl: