Yannick Bru se lâche : « Le public ne rentre jamais sur le terrain pour jouer, sauf une fois avec Lucien Harinordoquy »

Yannick Bru se lâche : « Le public ne rentre jamais sur le terrain pour jouer, sauf une fois avec Lucien Harinordoquy »

Le vendredi 21 juin 2024 à 17:30 par David Demri

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Le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Yannick Bru s’est confié en conférence de presse sur la demi-finale de Top 14 à venir contre le Stade-Français Paris.

Interrogé via L’équipe, le technicien Bordelais indique que l’UBB n’a pas la même philosophie de jeu que le Stade-Français.

Il reste certain que le projet qu’il prône permettra à Bordeaux de l’emporter. Extrait:

Je crois qu’on n’a pas tout à fait la même philosophie de jeu que le Stade Français. Mais c’est ce qui est bien dans le rugby : il y a plein de façons d’atteindre la cible. Nous, on croit dur comme fer à cette identité de jeu qui nous a donné du plaisir et permis d’attaquer, même si tout n’a pas été parfait tout au long de la saison. On est convaincus que c’est ce rugby-là qui nous mènera à la victoire. Il y aura une opposition de style, et je ne doute pas que l’arbitre permettra à notre rugby de se développer.

Concernant le fait que cette demi-finale se joue à Bordeaux, Yannick Bru savoure.

Cependant, il rappelle que les supporters n’entrent pas sur le terrain, sauf le père d’Imanol Harinordoquy, pour ceux qui ont la référence. Extrait:

Le hasard a fait que les demi-finales se disputent à Bordeaux cette année. Franchement, on avait un pacte de confiance avec nos supporters. On voulait se qualifier pour ces demies par respect pour eux. Ça, c’est fait, ce poids-là est parti. Maintenant, c’est un match de phase finale, le décor n’importe plus, la qualité des arbitres fera qu’ils seront assez imperméables à la pression du public. On dit souvent à nos joueurs que le public ne rentre jamais sur le terrain pour jouer. Enfin, je n’ai jamais vu ça depuis que j’entraîne, sauf peut-être une fois avec Lucien Harinordoquy, le père d’Imanol (sourire)…

L’UBB reste sur trois demi-finales perdues. Yannick Bru indique ne pas avoir évoqué le sujet avec ses joueurs. Extrait:

En fait, on n’en a pas parlé. On vit notre propre aventure. Il y a beaucoup de nouveaux dans le staff de l’UBB, quelques nouveaux joueurs aussi. On suit notre chemin, on est conscient que l’UBB tourne autour du pot depuis un moment et qu’il y a un travail de grande qualité qui a été fait jusqu’ici. Nous, on prend ce relais-là, en espérant faire un peu mieux dans les derniers mètres de la course. Mais on n’a aucune garantie.

Questionné sur les points faibles de l’UBB, il évoque une certaine inconstance dans le secteur de la conquête. Extrait:

C’est vrai que sur certains matches de la saison, notamment à Toulouse ou à La Rochelle, on a montré certains signes qui nous éloignaient du haut niveau, notamment dans le secteur de la conquête directe. On a donc travaillé là-dessus, et il me semble que sur les derniers gros rendez-vous, on a bien corrigé ça. On a maintenant un ensemble bien homogène. 

Pour conclure, Yannick Bru indique ne pas vouloir aligner les mêmes équipes lors des matches de phase finale. Extrait:

Vous verrez que notre groupe sera différent de celui qui a affronté le Racing 92 le week-end dernier, lequel était lui-même différent du groupe qui a joué contre Oyonnax (26e j.). Et si on se qualifie pour la finale, le groupe sera également différent la semaine prochaine, parce qu’on est bien conscient qu’on fait un sport de vitesse et d’accélération et que tout ça va compter. Je crois que les 23 qu’on alignera samedi auront un bon niveau de fraîcheur pour faire face.

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