Richard Dourthe : « Je ne me suis pas régalé, mais je m’en cogne ! »
Richard Dourthe : « Je ne me suis pas régalé, mais je m’en cogne ! »
Le mardi 16 février 2021 à 15:19 par David Demri
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Dans sa chronique du Midi Olympique de lundi, le consultant rugby Richard Dourthe est revenu sur la victoire du XV de France sur la pelouse de Dublin, contre les Irlandais, dimanche après-midi à l’occasion de la deuxième journée du Tournoi des Six-Nations.
Ce-dernier explique ne pas s’être particulièrement régalé devant cette rencontre qui s’est soldée sur un score étriquée de 13 à 15 en faveur des Bleus.
Mais finalement, il se moque de ne pas avoir pris de plaisir devant le match. Ce qu’il retient, c’est la victoire. Extrait:
« Vous êtes-vous régalés, vous ? Non ? Moi non plus, je vous rassure. Mais je m’en cogne, après tout. Parce que je préférerais toujours une équipe de France s’imposant 15-13 en Irlande en montant des quilles qu’une sélection tricolore s’inclinant à Dublin ou dans n’importe quel autre stade de la planète en ayant marqué sept essais et fait trente chisteras. »
Dans la foulée, il qualifie le XV de France comme étant une équipe pénible à jouer. Il explique pourquoi. Extrait:
« On plaque, on combat, on agresse, on ne lâche jamais rien, on tire les maillots des soutiens adverses, on met la tête là où d’autres ne risqueraient pas l’orteil : dîtes moi que cette détermination sauvage n’est pas la base de tout succès, au rugby, et je vous répondrai que vous n’y comprenez rien ou qu’à force d’intellectualiser ce sport, vous en avez simplement oublié l’essence. Qu’on le veuille ou non, l’Irlande est encore une très grande nation du rugby mondial et vaincre cette équipe sur son terrain a beaucoup plus de valeur qu’on veut bien le dire. »
Pour conclure, Richard Dourthe tire son coup de chapeau à l’entraîneur de l’attaque des Bleus : Laurent Labit. Extrait:
« Au sujet de ce XV de France, je retiens aussi que Laurent Labit doit abattre un sacré boulot dans la semaine. Pourquoi ? Je m’explique : dimanche après-midi, les coéquipiers de Charles Ollivon ont seulement réalisé trois lancements de jeu et pourtant, ils ont bien failli marquer trois fois. Chapeau, Laurent. J’attends les prochains avec impatience. »
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Bien dit ! c’est aussi mon avis seul la victoire compte surtout dans ce stade!
C’est bien dit et c’est cash
Je partage, il me semble avoir vu certaines réactions dithyrambiques de la presse d’outre manche , par contre chez nous c’est « french bashing », on n’en finit plus de faire la fine bouche, de critiquer d’apporter des bémols…OK on n’a rien gagné mais même lorsqu’on gagne c’est toujours le même refrain, 1968 premier grand chelem historique…ouais mais équipe moyenasse et sans les CAMBE on passait à la trappe, 1977 2eme grand chelem, une équipe de bouchers…ouais mais à part des mauls, des coups de pied (à joueur à terre aussi) on voit quedale, les mecs sont renfermés, c’est un gang pas une équipe, en face le niveau est faible…et ainsi de suite…
Le french flair ? faut arrêter avec ça, déjà c’est un truc inventé par les british et jusqu’à présent c’est pas avec ça qu’on gagnera une coupe du monde