Invité de la Troisième Mi-Temps du Midol, Ximun Lucu est venu analyser le succès des Bleus face à l’Italie, avec un regard critique et affectueux envers son frère.

Ce-dernier explique comment son frère à réussi à se faire une place au sein du groupe France et à devenir le remplaçant d’Antoine Dupont.

Il ne le cache pas : il n’était pas forcément le bienvenu à l’Union Bordeaux-Bègles.

Du moins, Christophe Urios, l’ex-manager de l’UBB ne souhaitait pas faire jouer Maxime Lucu. Extrait:

« Il a fait un peu partout pareil : il est arrivé sur la point des pieds à Biarritz car ils sont descendus en Pro D2. Il a vu qu’il y avait des coups à faire sur les feuilles de match et il a commencé comme ça. A Bordeaux, il est arrivé et Christophe Urios ne le voulait pas trop. Mais il est toujours dans le défi. Il est toujours dans ce défi perpétuel de se dire qu’il va chercher les choses.

C’était pareil en équipe de France. Il a fait quelques stages. Ca le vexait de ne pas jouer et petit à petit il travaillait pour revenir à chaque fois. Il m’en parlait souvent. Au début, il regardait seulement car c’était nouveau pour lui. La plus belle évolution, c’est au niveau du leadership car il a côtoyé des mecs comme Charles Ollivon, Grégory Alldritt, Antoine Dupont ou Gaël Fickou… Il a pris ce truc là et il a eu une grosse évolution là-dessus.

Et ça s’est répercuté petit à petit à Bordeaux et il a fait son petit bout de chemin puis il a commencé à faire ses premiers matches en équipe de France. Il me dit qu’il n’y a pas mieux que de jouer au Stade de France et de représenter ce maillot. Maxime est toujours dans le défi. »