Samedi après-midi, Castres s’est imposé de justesse contre le LOU, à l’occasion de la 17ème journée du Top 14 (30-25).

Interrogé via La Dépêche, le manager du CO, Xavier Sadourny avoue avoir eu peur de voir son équipe craquer en fin de match.

Selon lui, ses joueurs s’en sortent bien. Extrait:

Oui, et je pense que l’on s’en sort bien. On effectue une très très mauvaise première période. La seule chose que l’on retiendra est la victoire. En matière de contenu, d’engagement, on est passé au travers. On est heureux d’avoir gagné, mais on a tout fait pour perdre, d’un point de vue stratégique ou encore de précision technique. Après, le groupe a utilisé des ressources pour revenir dans la partie en seconde mi-temps.

Il estime que son équipe a frôlé la catastrophe à cause d’une première période totalement ratée. Extrait:

On ne l’explique pas, on en discutera lundi à la vidéo, car on est conscient d’avoir frôlé la catastrophe. Peut-être est-ce à cause du fait que nous n’avions pas évolué à Pierre-Fabre depuis un moment. Ou que l’on s’est mis, inconsciemment, une pression étant donné que nous étions 6e et qu’on jouait le 7e. Je ne sais pas. Mais on est aussi tombé sur une équipe de Lyon complète, dotée de belles individualités.

Notre essai en première période nous fait comprendre qu’avec peu de ballons, on peut se montrer dangereux. Idem pour celui qu’on ne marque pas en première mi-temps toujours. Puis il y a cet essai au retour des vestiaires qui nous fait revenir à un point du LOU. Le banc nous a également fait du bien, notamment Flo (Florent Vanverberghe), qui fait une grosse rentrée.

Il estime qu’il s’agit d’un rappel à l’ordre. Extrait:

Totalement. Ce Top 14 est serré, c’est difficile d’être performant pendant 11 mois. On sait qu’on n’a pas de marge, qu’on doit bien se préparer et être clair sur notre niveau, notre ambition et notre jeu afin de prétendre à la qualification.

A la mi-temps, j’ai simplement dit qu’on venait de passer au travers de nos 40 premières minutes. On souhaitait montrer un autre visage. Et ce n’était pas notre vrai visage ce samedi. Mon discours stratégique, a été le plus simple de la saison. On essaye de jouer sur des leviers affectifs, comme le fait de revenir devant nos supporters.