Willie Du Plessis : « A Toulon, ce n’était pas nécessaire de parler français »
Willie Du Plessis : « A Toulon, ce n’était pas nécessaire de parler français »
Le jeudi 29 avril 2021 à 13:34 par David Demri
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Comme vous le savez, la Ligue Nationale de Rugby a accordé au clubs du Top 14 une rallonge jusqu’à la fin du mois d’avril afin de pouvoir recruter un joker médical à l’approche des phases finales.
Cette modification du règlement a quelque peu fait polémique puisque certains estiment qu’elle va fausser la fin du championnat et notamment permettre aux clubs les plus aisés de se renforcer davantage.
Interrogé à ce sujet dans les colonnes du Midi Olympique, l’ouvreur Sud-Africain Willie Du Plessis a donné son avis sur la question, lui qui a enchaîné les mandats de joker médical.
Il énumère d’ailleurs toutes les difficultés pour un joueur étranger d’arriver dans un club Français en cours de saison.
Il indique notamment qu’à Toulon, il n’était pas nécessaire de parler français puisque Tom Whitford – à l’époque – était chargé de tout traduire. Extrait:
« Quand j’ai été prêté de Bayonne à Montpellier, j’arrivais dans un club de très haut niveau et c’était facile d’intégrer une équipe comme ça, car tout le monde connaissait son rôle. L’année d’avant, quand j’ai quitté Toulon pour aller à Bayonne, c’était plus difficile notamment au niveau de la langue.
À Toulon, il y a un mec qui traduisait tout le temps. Ce n’était pas nécessaire de parler français. Quand je suis arrivé à Bayonne, 90 % des joueurs parlaient français et il n’y avait pas une personne pour tout le temps traduire. J’ai donc pris des cours. Les premiers mois étaient un peu compliqués sur ce point et pour trouver de nouveaux amis. Avec du recul, je dirais que mon premier prêt, m’a permis d’apprendre le français, mais sur le moment, c’était difficile.
En revanche, au niveau du rugby, c’est un peu la même chose… Que tu joues en Afrique du Sud ou en France, le rugby, c’est plus ou moins pareil. Au quotidien, on s’adapte vite. Pour un étranger, je pense vraiment que le seul problème est la langue. Le logement ? Il y a des personnes qui étaient chargées de nous en trouver un, ce n’était pas un problème. La famille ? C’est toujours difficile pour ma femme, car ses amies sont les femmes d’autres joueurs.
Si un mec ne joue pas beaucoup dans un club et qu’un autre veut lui donner sa chance, ça peut l’aider. C’est donc pas mal pour lui de bouger en cours de saison. Si son temps de jeu augmente derrière. »
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Pourquoi on ne l’avait pas gardé, celui-là ?