La star du rugby anglais a traversé des moments difficiles dans sa carrière. Jonny Wilkinson avoue même avoir touché le fond, avant de pouvoir rebondir grâce au bouddhisme.

A Toulon, Jonny Wilkinson se sent bien. Très bien, même. Il le dit et le montre chaque week-end, sur les pelouses du Top 14 avec le RCT de Mourad Boudjellal. Cette nouvelle sérénité lui permet de se retourner sur les périodes critiques qui ont rythmé sa carrière, notamment entre 2003 et 2009, époque où Jonny Wilkinson enchaînait les blessures comme il enquille aujourd’hui les transformations. « C’était une époque bizarre, explique le Toulonnais. J’étais dans une spirale négative et je ne savais pas comment m’en extraire. Depuis que je suis à Toulon, je me suis retrouvé. »

Pas sûr d’aller jusqu’en 2015
Pour surmonter ces épreuves, Jonny Wilkinson s’est tourné vers le bouddhisme. « Je prenais une direction destructrice. Le bouddhisme m’a permis de trouver ce qu’il y a de mieux en moi : la paix, la tranquilité. En Angleterre, certains ont cru que c’était une mode. Ce n’est pas le cas, c’est une philosophie qui va me suivre jusqu’à la fin de mes jours. » Quant à sa fin de carrière, qui approche (Wilkinson a 31 ans), l’Anglais n’est pas certain d’aller jusqu’au Mondial 2015, organisé par son pays : « J’ai tendance à penser que quatre ans, ça fait beaucoup. Et c’est loin…«