Le troisième ligne du Racing 92, Wenceslas Lauret a tiré la sonnette d’alarme lors d’un entretien accordé au Figaro.

Ce-dernier explique pourquoi le club Francilien n’arrive plus à gagner de titre depuis 2016. Extrait:

« On a eu des problèmes de constance. On a pu le voir toute la saison. Un coup, on était dans les six, un coup, on était en dehors. On l’a vu sur les matches aussi : un coup on démarrait bien, on était devant au score, et en deuxième mi-temps c’était l’inverse. Cette inconstance a fait qu’on ne pouvait pas être dans le haut du panier.

On travaille dessus avec le staff mais les joueurs sont aussi responsables. Si le joueur n’est pas constant en dehors du terrain, il ne peut pas l’être sur le terrain. Cela passe aussi par la discipline. On a été une équipe beaucoup pénalisée durant la saison dernière. Plus on sera disciplinés, plus on sera constants.

C’est à l’image du quart de finale contre Bordeaux (en Champions Cup). On fait une première mi-temps où on y est vraiment, on se dit qu’il ne peut rien nous arriver même si le score est serré. Et, en deuxième mi-temps, on a complètement déjoué, on a explosé, on n’était plus dedans… C’est un problème mental, disciplinaire. Si on arrive à gommer tout ça, on peut faire partie des meilleurs. »

Il l’affirme : l’objectif du club est de jouer sur les deux tableaux. Extrait:

« Il y a deux tableaux. Il y a l’objectif dont tout le monde rêve : être champions de France ou d’Europe. Après, il y a les actions, les outils qui nous permettront de le réaliser. En plus de la discipline, il y aura notre attitude. On est bien au début et puis on se laisse déborder par tout ça. Et finalement on n’est plus dedans. »

Par ailleurs, Wenceslas Lauret explique qu’il est désormais urgent que le Racing 92 regagne des titres. Extrait:

« Le Racing a toujours été en phase finale depuis sa montée en Top 14. On a fait trois finales de Coupe d’Europe. Mais finaliste, ce n’est pas champion. On ne retient que les regrets. Il faudrait que l’on goûte enfin à un titre de Coupe d’Europe. Je pense qu’il y a urgence de gagner un trophée. Le président Jacky Lorenzetti met énormément de moyens pour nous permettre d’évoluer dans de bonnes conditions. On se doit de faire honneur à tout ce qu’il fait. En remportant un titre.

Je dirais qu’il y a des problèmes de synchronisation. Pour qu’on y arrive, il faudrait que l’on soit plus synchronisé entre ce qu’on dit et ce qu’on fait ; entre ce dont on a envie et ce qui est réalisable. Il faudrait des fois éviter de se mentir et faire face à la réalité. Si on a envie de quelque chose, il faut s’en donner les moyens. C’est comme ça qu’on y arrivera. »