L’entraineur de l’attaque de Montpellier, Vincent Etcheto s’est confié via Sud Radio suite à la victoire de son équipe remportée sur la pelouse du Racing 92, ce samedi à l’occasion de la 15ème journée du Top 14.

Celui-ci savoure cette victoire et indique que son équipe n’est plus lanterne rouge du Top 14.

Aussi, il affirme que son équipe ne joue pas avec la peur au ventre comme certains veulent bien le dire. Extrait:

« On n’est plus les derniers donc c’est bien, c’est toujours agréable. C’est déjà bien de s’offrir cet exploit au Racing car on était dans le dur. On n’était pas passé loin à Lyon avec ce drop manqué à la dernière minute, on avait fait une prestation correcte contre La Rochelle aussi. Plus on se rapproche de la fin de la saison plus les points sont bons à prendre. C’est vrai que le Racing était un peu plus fragile peut-être avec quelques absents. On n’a plus rien à perdre, il faut que l’on se jette dans la bataille, on a eu de la réussite et on a fait ce qu’il fallait aussi par moment. Tout s’est bien goupillé pour nous samedi.

On a fait un très bon match contre la Section Paloise aussi. On rate 5 essais je crois. Pau est une bonne équipe. On avait aussi fait un bon match contre Toulon en marquant de beaux essais. Bon, il y a des étiquettes qui sont collées sur certaines équipes du Top 14, pour l’instant, on passe pour une équipe laborieuse qui joue avec la peur. Mais non, on ne joue pas avec la peur. On aurait dû gagner contre Pau avec le bonus. On a fait un match catastrophique contre Oyonnax et depuis on fait de bons matches contre Castres, en Coupe d’Europe également, contre Toulon un dimanche soir.

Le match contre Pau, c’est le paradoxe. On a fait un très bon match dans le contenu. Celui contre le Racing est plus époustouflant car il y a 40 points, mais dans le contenu, j’ai beaucoup plus à dire qu’après le match contre Pau. »

Vincent Etcheto a ensuite parlé du staff pléthorique du MHR avec notamment Bernard Laporte, Patrice Collazo ou encore Christian Labit. Extrait:

« C’est vrai qu’il y a du monde dans notre staff, mais pas plus que dans d’autres staff. Mais il y a des personnalités marquantes. Je me mets dans les derniers après Bernard Laporte, Patrice Collazo, Christian Labit… On a que des entraineurs de haut niveau. On est là. On a tous des ego bien sûr. Le tout est de ne pas se marcher sur les pieds et trouver sa place.

Ce que je trouve génial, c’est de travailler avec Patrice Collazo. C’est un ancien pilier, qui a l’image d’un mec dur. Mais quand je suis arrivé dans son bureau, il m’a demandé de faire ce que je sais faire. C’est quelque chose qui m’a fait beaucoup de bien. J’ai été manager et entraineur. Patrice m’a dit m’avoir suivi et sait ce que je suis capable de faire. Il m’a demandé de le faire. Il a fait pareil avec Antoine Battut. Chacun connait son rôle ! »