L’ailier du Rugby Club Toulonnais, Vincent Clerc a fait son retour à la compétition le week-end dernier, à l’occasion de la défaite du RCT contre Montpellier (33 – 29).

Lors d’un entretien accordé au Figaro, ce-dernier a expliqué être très heureux de pouvoir à nouveau refouler les pelouses du Top 14. Il a hâte de retrouver sa forme optimale. Extrait:

« Ça fait du bien de retrouver le bus, les vestiaires, le match… Je ne suis pas encore en pleine possession de mes moyens, mais, de jour en jour, je sens à l’entraînement que ça revient bien. Je suis sur la bonne voie pour être très vite à 100 %. Et j’ai très envie de m’éclater, de commencer enfin l’aventure avec mon nouveau club. »

Questionné au sujet de la forte concurrence qui règne au RCT, Vincent Clerc explique ne pas être du tout dérangé par celle-ci, bien au contraire. Extrait:

« Ce ne sont que des joueurs qui ont connu la concurrence, qui ont le souci d’être performant. C’est donc plus facile, au contraire. Quand on est professionnel, on recherche cette concurrence. C’est ce qui nous pousse à nous entraîner, à nous dépasser. C’est indissociable du très haut niveau. Et comme je les ai souvent affrontés, on a vite créé des liens. »

A Toulon, l’ancien Toulousain retrouve notamment Bryan Habana, un joueur qu’il a souvent affronté. Extrait:

« Avec Bryan Habana, on s’est tellement affronté… C’est chouette aujourd’hui de partager cette aventure avec lui, avec Nonu, Giteau, qui furent mes adversaires. »

Pour être performant sur le terrain Vincent Clerc explique se faire du mal aux entraînements. Extrait:

« Le plaisir passe par l’exigence. J’ai toujours aimé me faire mal à l’entraînement, en faire plus. Ça me plaît profondément, ce dépassement de soi, et ça me manquera le jour où je vais arrêter. »

Pour conclure, Vincent Clerc affirme apprécier le jeu prôné par le manager Mike Ford. Selon lui, il s’agit d’un boulot de qualité. Extrait:

« J’aime beaucoup, oui. Il est très précis dans ce qu’il demande. La moindre seconde passée à l’entraînement doit être qualitative. Et, surtout, il est beaucoup dans la compréhension du jeu. Tout ce qu’on fait doit avoir un sens. Ainsi il laisse les joueurs s’approprier le projet de jeu et ça devient naturel. Ça ne fait pas tellement de temps qu’on bosse avec la méthode de Ford. On fait un boulot de qualité. Ce qui reste à corriger n’est pas le plus compliqué. Le mois de janvier sera décisif. On doit battre Sale et gagner chez les Saracens si on veut encore croire en la coupe d’Europe. Et, en Top 14, on va à Clermont et on reçoit La Rochelle. On va donc vite savoir… »