Victor Vito : « Je bouffais tout ce qui passait ! »
Victor Vito : « Je bouffais tout ce qui passait ! »
Le jeudi 20 mai 2021 à 0:23 par David Demri
12 Commentaires
Publicité
Le troisième ligne du Stade Rochelais, Victor Vito s’est confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer sa carrière sportive, lui qui s’apprête à jouer une finale de Coupe d’Europe contre le Stade-Toulousain, ce samedi à Twickenham.
Dans un premier temps, le Rochelais indique que, petit, il faisait que manger. Il était d’ailleurs enrobé. Extrait:
« Je bouffais tout ce qui passait, un vrai aspirateur. Pas très coordonné, j’étais malhabile avec un ballon. Pour me rapprocher de mes cousins, très sportifs, j’ai dû me perfectionner au basket, au cricket… Moi, j’aimais bouquiner. On m’a vite catalogué comme l’intello de service. En rugby, je me sentais en retard. Alors je posais beaucoup de questions, quitte à passer pour un bêta. »
Entre 2010 et 2015, Victor Vito a comptabilisé ses 33 sélections avec les All-Blacks. Mais tout n’a pas été facile pour lui. Il explique pourquoi. Extrait:
« Ils s’attendaient à un style qui n’était pas le mien. Faire la loi dans les rucks comme Chris Masoe ou distribuer des tampons comme Jerome Kaino, ce n’était pas mon jeu. J’ai tenté de coller à l’image qu’ils souhaitaient, mais mon truc, c’est d’attaquer la ligne, les passes après contact. Je couvrais trois postes : 6, 7 et 8. L’un sortait, je rentrais. Pas simple d’avoir des automatismes à trois postes différents. Ne pas être un spécialiste m’a pénalisé. Mais j’ai beaucoup appris au contact de McCaw, Kaino, Read ou Collins. Ils m’ont aidé à devenir le joueur que je suis. J’ai joué mon rôle de sparring-partner, mis mon ego de côté et pris ma chance quand je le pouvais. »
Pour conclure, Victor Vito avoue avoir trouvé le Top 14 très lent lors de son arrivée. Mais lorsque Jono Gibbes a pris les commandes du Stade Rochelais, tout est devenu plus simple pour lui. Extrait:
« En arrivant du Super Rugby, je trouvais le Top 14 très lent. J’étais parfois impatient. L’arrivée de Jono Gibbes a rendu les choses plus faciles. »
Publicité
12 Commentaires
La dernière phrase « En arrivant du Super Rugby, je trouvais le Top 14 très lent. J’étais parfois impatient. L’arrivée de Jono Gibbes a rendu les choses plus faciles », laisse songeur…
Cela veut simplement dire que son style de jeu correspond plus à celui de Jono Gibbes qu’à celui de Patrice Collazo mais également à celui de Xavier Garbajosa (qui ne l’oublions pas fut seul aux commandes du Stade Rochelais après le départ de Collazo, avant de rejoindre le MHR – avec le succès que l’on connaît…).
Ou plus globalement, que son style de jeu (attaquer la ligne, faire des passes après contact…) correspondait moins à celui du Top 14 (où le jeu est plus direct, parfois plus brutal qu’en Nouvelle Zélande même si cela a un peu évolué ces dernières années, avec l’éclosion de certains jeunes faisant aujourd’hui le bonheur du XV de France).
Pour autant, cela ne veut pas dire, comme vous semblez le sous entendre et comme vous (et d’autres) le proclamez articles après articles sur le blog, que Collazo est une bille.
Ne faites pas dire à un joueur ce qu’il n’a pas voulu dire…
Car il dit également que son style de jeu ne collait pas forcément avec ce qu’attendait de lui le staff des All Blacks à l’époque (faire la loi dans les rucks comme Chris Masoe ou distribuer des tampons comme Jérôme Kaino…).
Doit-on en déduire que Graham Henry ou Steve Hansen n’étaient pas de bons managers non plus ?
Alors que les choses soient claires, je ne compare pas ces deux là ni à Collazo, ni à Garbajosa ni à qui que ce soit…
Je tenais simplement à démontrer l’absurde d’un raisonnement ou de l’interprétation des paroles d’un joueur.
Joueur qui, par ailleurs, s’il le pensait vraiment et s’il avait ressenti le besoin de le dire, ne se serait pas gêner pour dire clairement que Collazo n’était pas un bon manager. Or ce n’est pas le cas… tout simplement.
Manu, l’un des grands défenseurs de Collazo refait surface après un long silence… J’ai failli lancer une alerte disparition ! Vito a dit qu’il appréciait beaucoup humainement Collazo, tu crois sincèrement qu’il irait le fracasser sur ses compétences en tant que coach ?
Loin de moi l’idée de défendre Collazo, mais pour le coup son argumentaire est convainquant ici et n’est pas dénué de sens.
Vito préfère le style de jeu prôné par Gibbes plutôt que celui de Garbajosa, Collazo et celui que les blacks voulaient pour lui aussi.
Par contre je veux bien qu’on parle du fait que le jeu proposé par Collazo nous a amené nul part et n’a bluffé personne ces 3 dernières saisons.
Alors bien sûr il faut avoir les joueurs pour, si on veut changer de style de jeu mais alors à ce moment là on en revient au recrutement ciblé qui est la tâche de Collazo, surtout que Mourad n’est plus là pour imposer des joueurs comme il a pu faire par le passé, Collazo a clairement les clés du camion dans ce domaine.
Alors soit Lemaitre ne lui donne pas l’enveloppe nécessaire, soit il y a erreur de casting à plusieurs étages.
@ marc
Je t’ai manqué ? C’est mignon…
Alors je le redis, je ne suis pas un défenseur à tous crins ni une groupie de Collazo.
Car il y a à redire, des questions légitimes, et il y aura des conclusions à tirer en temps voulu…
Je suis juste un supporter saoulé par les « anti tout », qui critiquent tout et tout le monde à longueur de temps.
Je te le redis également, car je t’ai déjà répondu personnellement après notre défaite face à Clermont (après laquelle, semble-t-il, je te manquais déjà…) et parce qu’à chaque fois ou presque que je poste un commentaire, tu sembles ressentir le besoin de me répondre pour me répéter que je suis un supporter aveugle, que je semble ne rien comprendre à rien et que toi, bien entendu, tu es un supporter lucide, qui détient la vérité absolue et qui connaît LA solution à toutes les difficultés rencontrées par notre club :
Je ne passe pas ma vie sur le blog et j’ai parfois autre chose à faire que m’intéresser à des commentaires comme les tiens, si nuancés et constructifs…
Que le club gagne ou perde, tes interventions et celles de nombreux « spécialistes » sur ce blog se limite à critiquer… critiquer… critiquer… là les joueurs, ici le coach, sans oublier le président !
Tout le monde en prend sans arrêt pour son grade car bien évidemment, ils sont tous nuls, incompétents, incapables…
[…]
Allez, pour conclure, je vais te faire plaisir :
Si malheureusement notre club ne finit pas cette saison hors norme dans le Top 6, après avoir rencontré tant de difficultés, après avoir été confronté à tant d’écueils (dont l’accumulation fut parfois hallucinante : reports / annulations de matchs, accumulation de blessures, parfois en cascade à certains postes, que personne n’aurait pu prédire sauf peut-être feu Madame Soleil…) alors je m’inclinerai devant le club des « supporters lucides » (et si fiers de l’être…) puis je préparerai des banderoles « Colazzo, démission ! » ou encore « Lemaître, des sous ou l’EHPAD ! » afin d’aller fièrement les afficher à l’entrée du centre d’entraînement…
Parce que la solution est là, sous nos yeux, les choses sont si simples et évidentes !
Bonne fin de saison malgré tout, en espérant qu’elle ne se passe pas aussi mal que toi ou d’autres l’espérez tant, pour démontrer que vous avez raison et que notre club est géré par des branques.
Monsieur le donneur de leçons, je ne vais pas être aussi bavard que vous pour dire n’importe quoi, je vais juste vous donner un conseil :
Préparez vos banderoles, il va y avoir du boulot !
Toi aussi tu y vois un lien avec Collazo ? Ce serait étonnant dis donc, ce si grand technicien !
Cela veut simplement dire que son style de jeu correspond plus à celui de Jono Gibbes qu’à celui de Patrice Collazo mais également à celui de Xavier Garbajosa (qui ne l’oublions pas fut seul aux commandes du Stade Rochelais après le départ de Collazo, avant de rejoindre le MHR – avec le succès que l’on connaît…).
Ou plus globalement, que son style de jeu (attaquer la ligne, faire des passes après contact…) correspondait moins à celui du Top 14 (où le jeu est plus direct, parfois plus brutal qu’en Nouvelle Zélande même si cela a un peu évolué ces dernières années, avec l’éclosion de certains jeunes faisant aujourd’hui le bonheur du XV de France).
Pour autant, cela ne veut pas dire, comme vous semblez le sous entendre et comme vous (et d’autres) le proclamez articles après articles sur le blog, que Collazo est une bille.
Ne faites pas dire à un joueur ce qu’il n’a pas voulu dire…
Car il dit également que son style de jeu ne collait pas forcément avec ce qu’attendait de lui le staff des All Blacks à l’époque (faire la loi dans les rucks comme Chris Masoe ou distribuer des tampons comme Jérôme Kaino…).
Doit-on en déduire que Graham Henry ou Steve Hansen n’étaient pas de bons managers non plus ?
Alors que les choses soient claires, je ne compare pas ces deux là ni à Collazo, ni à Garbajosa ni à qui que ce soit…
Je tenais simplement à démontrer l’absurde d’un raisonnement ou de l’interprétation des paroles d’un joueur.
Joueur qui, par ailleurs, s’il le pensait vraiment et s’il avait ressenti le besoin de le dire, ne se serait pas gêner pour dire clairement que Collazo n’était pas un bon manager. Or ce n’est pas le cas ici…
Quel long pamphlet mon cher Manu pour résumer une chose simplement, sans besoin de jouer les grands experts, ni lucides, ni devin : Collazo pratique un rugby d’un autre âge. On peut raisonner autant qu’on veut sur les propos de Vito, si Collazo était un grand coach il l’aurait dit, Merling aussi. Pourtant les deux ont uniquement parlé de l’homme, bizarre non ?
Pas simple d’avoir des automatismes à trois postes différents. Ne pas être un spécialiste m’a pénalisé. Mais j’ai beaucoup appris au contact de McCaw, Kaino, Read ou Collins.
C’est ce que j’ai toujours pensé. Rien ne vaut un spécialiste du poste. Quelques polyvalents, dans une équipe, reste intéressant mais rien ne vaut un spécialiste du poste.
C’est sur il ya pas du tout le meme style de jeu entre les 2 championnats,peut etre que la non releguation a un effet dessus.L’hemisphere sud pense surtout a attaque,le top14 hormis 2 , 3 equipes on voit 2 blocks defensifs. La derniere phrase apparait comme un aveu,il se regale plus avec Gibbes
La finesse du jeu a disparu – il faut maintenant jouer au bulldozer –