Depuis son arrivée à la tête du Rugby Club Toulonnais en juin 2006, jamais le président Varois Mourad Boudjellal n’a suivi un match du RCT depuis les tribunes présidentielles.

Ce-dernier a pris l’habitude de prendre place sur la pelouse pour vivre les rencontres de ses joueurs au plus près de l’action.

Interrogé à ce sujet via le Late Rugby Club ce jeudi soir, Mourad Boudjellal a expliqué pourquoi il ne peut pas vivre les matches du RCT depuis une tribune présidentielle. Extrait:

« Je pense que je serai toujours au bord de la pelouse. Enfin, je n’en sais rien. C’est possible que j’aille un peu en tribune populaire car j’aimais bien cette tribune quand j’étais petit. Ça fait longtemps que je n’y suis plus allé. Mais je suis descendu au bord du terrain dès le début et cela m’a valu quelques suspensions. Même le président de la LNR m’avait suspendu. Quand on est acteur dans un club, c’est difficile d’être en tribune et de voir cela de loin, ce n’est pas possible. Les présidents qui veulent rester en haut, c’est leur problème et je peux le comprendre pour eux. Mais moi, il faut que je vive le match. »

Il l’affirme clairement : vous ne le verrez jamais en tribune présidentielle avant son départ du club, au mois de juin prochain. Il raconte d’ailleurs une anecdote. Extrait:

« Je n’irai jamais en tribune présidentielle. C’est impossible ! Sincèrement, c’est impossible. J’ai fait une fois un match en tribune présidentielle, c’était à Montpellier. J’ai essayé de me tenir parce qu’il y a tout le monde. On marque un essai et je me tiens. Puis Montpellier marque un essai et je vois le président Altrad sauter en l’air, c’est insupportable ! Je ne peux pas ! A l’époque de Max Guazzini, je disais à Max – que j’adore – ne me met pas à côté de toi car je vais te détester pendant 80 minutes. Avant ça va, après ça va, mais pas pendant le match. Je ne peux pas faire le faux-cul en tribune présidentielle en disant au président à côté de moi : « Jolie action ! » Ce n’est pas possible. »