Une légende Rochelaise analyse la grosse crise traversée par les Maritimes : « On était très famille, très simple à mon époque… »
Une légende Rochelaise analyse la grosse crise traversée par les Maritimes : « On était très famille, très simple à mon époque… »
Le mercredi 19 mars 2025 à 13:25 par David Demri
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Le Stade Rochelais traverse une grosse période de crise.
Les Maritimes enchainent les défaites en Top 14 et sont sortis du top 6.
Clairement, les hommes de Ronan O’Gara vont rapidement devoir renouer avec la victoire pour espérer réintégrer les places qualificatives le plus rapidement possible et s’éviter une fin de saison cauchemardesque.
Interrogé via Midi Olympique, la légende Rochelaise Nicolas Djebaïli s’est confié sur la chute du Stade Rochelais.
Celui qui compte 307 matches avec le Stade Rochelais disputés entre 2011 et 2015 a livré son regard sur la crise traversée par son club.
A lire ci-dessous :
« Le club a changé de modèle. On était très famille, très simple à mon époque. Pas de grosse star, pas des millions d’euros à aller chercher tous les ans et les résultats qui vont avec. À un moment donné, pour faire du rugby de haut-niveau, tu es passé dans d’autres sphères. Est-ce que tout le monde s’y retrouve ? Est-ce que tu as déclenché des trucs que tu ne maîtrises pas forcément, ou moins ? Dès que tu vacilles un peu, c’est compliqué.
J’entends aussi parler d’un remaniement estival dans le staff. Est-ce qu’il fallait faire du ménage en cours de saison, est-ce que tu as besoin d’un électrochoc comme le Racing a pu le faire avec Collazo ? Je ne sais pas. Et ce n’est pas le style de la maison. La saison n’est pas pourrie, elle n’est pas finie, tu n’es pas dernier du championnat, tu n’es pas en danger comme le Racing.
Tu terrorises moins les adversaires mais de là à jouer le maintien ? Je ne pense pas, quand même. Il faudrait pas mal de déconvenues. Même en étant en crise, tu vas affronter des équipes à ta portée, tu vas arriver rapidement au plafond des 50 points. L’objectif de fin de saison est d’aller chercher un truc. Si jamais tu vas dans la zone rouge, ça veut dire que la crise est bien plus profonde, qu’il doit y avoir une scission entre le vestiaire et le coach. L’avenir nous le dira. »
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