L’information a été révélée ces-derniers jours : un richissime entrepreneur du Moyen Orient s’est récemment manifesté pour racheter le club de Béziers qui évolue actuellement en Pro D2.

Pour mener à bien ce projet , ce richissime entrepreneur souhaiterait mettre l’ancien ailier international Français Christophe Dominici aux commandes du club.

Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, Christophe Dominici a accepté de tout révéler sur cette affaire qui s’annonce bien plus compliquée que prévue pour l’acquéreur.

Dans un premier temps, l’ancien joueur du Stade-Français Paris explique comment il a fait la connaissance de cette personne dont l’identité n’a pas encore été dévoilée. Extrait:

« Il y a quelques mois, mon ami Yannick Pons, un important viticulteur de l’Hérault, s’est mis en quête d’un acheteur pour son appartement à Paris. Un très bel appartement, soyons clairs. Il a tout de suite accroché avec un potentiel acheteur, un monsieur accompagné de sa famille et qui a rapidement fait l’acquisition du bien. Un lien de confiance s’est noué entre cette personne et Yannick, qui lui a expliqué le vin, la terre, Béziers, le rugby, Christophe Dominici… »

Christophe Dominici a ensuite rencontré cet investisseur lors d’un dîner, lequel lui a exprimé son envie de racheter le club de Béziers et de le positionner à la tête du projet.

L’investisseur a ensuite pris rendez-vous avec le maire de Béziers puis avec les propriétaires actuels du club. Mais ces-derniers ont rapidement expliqué ne pas voir d’un bon œil l’arrivée de Christophe Dominici à la tête du club car il détiendrait de nombreuses casseroles dans le rugby Français.

Si Christophe Dominici comprend la réticence des dirigeants actuels à céder le club, il tient à rappeler que l’investisseur du Moyen Orient est prêt à mettre beaucoup d’argent. Il explique d’ailleurs à quel point il est riche. Extrait:

« Il est issu d’une famille émiratie. C’est un très proche du pouvoir royal, quelqu’un qui a fait fortune dans l’extraction du pétrole. Sa surface financière est importante, pour ne pas dire gigantesque. Qu’un homme comme lui souhaite investir dans le rugby à l’heure où tous les partenaires quittent le monde du sport, c’est une chance… Voilà… Docteur Wild peut faire vivre dix générations derrière lui. Mon ami, lui, peut faire vivre cent générations derrière lui. Mais il veut vibrer, s’engager, faire plaisir et donner du rêve… »

Il rajoute que cet investisseur veut aller très vite et très loin avec l’ASBH grâce à des moyens financiers exceptionnels. Extrait:

« On veut aller le plus haut possible et très, très vite. L’argent n’est plus un souci. On a une surface financière capable d’amortir les grosses chutes. Il faudra éponger les dettes, racheter le prêt qui a peut-être été contracté pour assainir le club, recruter des compétences. On parle d’un premier investissement, direct, immédiat à 7 millions d’euros. En parallèle, mon ami mettra aussi de l’argent dans les vignes. »

Pour conclure, Christophe Dominici indique que si les dirigeants actuels ne souhaitent vraiment pas vendre, alors l’investisseur s’intéressera probablement à un autre club. Extrait:

« Il m’a dit récemment : « Tu es d’où Christophe ? De Toulon ? » (rires) Il me suivra, c’est le challenge humain qui lui plaît. Encore une fois, je peux comprendre que les gens aient peur : mais regardez ce qu’ont fait les Qataris au PSG, c’est remarquable. »

Selon les dernières informations, les dirigeants actuels de l’ASBH ont annoncé avec insistance que le club n’était pas à vendre et que les finances étaient bonnes. Affaire à suivre…