Baptiste Jauneau a reçu l’Oscar Midi Olympique à Clermont hier soir.

Après avoir reçu son prix, il s’est confié au bi-hebdomaire sur ses rêves, son enfance, ses exemples. Extraits choisis.

Après sa carrière, Baptiste Jauneau aimerait faire des travaux manuels, il raconte. Extrait :

J’aime le travail manuel et j’aimerais rénover des anciennes granges, c’est mon rêve ! Donc à l’avenir, j’aimerais toucher à ce métier. C’est une passion qui vient de mon enfance, on m’a initié au jardinage et bricolage. Ma famille a également une ferme, et avec mes amis de l’époque on était souvent là-bas et j’ai toujours apprécié ce travail manuel ! J’apprends le métier sur les jours off, c’est-à-dire le mercredi, je vais peindre de 8h à 17h, faire des trous dans les murs, je les rebouche et ainsi de suite (rires). La seule frustration est que je ne peux pas encore faire des stages avec des professionnels du secteur. Je n’ai pas assez de temps et si c’est juste pour un jour, ce n’est pas idéal pour les entreprises.

Il explique avoir la particularité d’avoir été mis au rugby par sa mère, elle-même ancienne joueuse et entraîneur. Extrait :

Exactement, elle m’a entraîné avec mon meilleur ami, Paul Laperne, qui joue en ce moment à Dax. Elle nous a entraînés pendant cinq ans, je pense et elle a été vice-championne de France à Arudy. Elle jouait centre avec pas mal de joueuses de l’équipe de France de l’époque.

S’il devait voler une qualité d’un autre demi de mêlée, Baptiste Jauneau n’irait pas chez Antoine Dupont. Extrait :

Je pense que ce serait le pied de Baptiste Serin ou Maxime Lucu. Parce qu’il faut vraiment que je m’améliore dans ce secteur et ils sont des références dans ce domaine.

Enfin, pour lui, le choix entre Top 14 et Champions Cup est vite fait. Extrait :

Le Top 14 parce que c’est tellement difficile à l’avoir. En fait, le championnat de France, pour moi, c’est emblématique, c’est un de mes rêves.