Un spécialiste analyse l’accident du parachutiste au Stadium de Toulouse
Un spécialiste analyse l’accident du parachutiste au Stadium de Toulouse
Le lundi 7 avril 2025 à 12:10 par David Demri
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Pour la réception de Sale au Stadium, à l’occasion d’un huitième de finale de la Champions Cup, le Stade-Toulousain avait décidé de faire venir le ballon du match par les airs.
Ainsi, ce sont des parachutistes militaires qui ont amené le ballon du match.
Malheureusement, une bourrasque de vent a propulsé l’un des parachutistes contre le toit de l’enceinte Toulousaine.
Son parachute s’est retrouvé coincé à la soupente du Stadium.
Resté bloqué durant plus de 30 minutes, le parachutiste a finalement été sauvé par les pompiers de Toulouse qui ont utilisé la grande échelle pour lui venir en aide.
Marc Vérillotte, ancien major au RAID qui compte 270 sauts opérationnels au sein de cette unité d’élite s’est confié via L’équipe.
Il revient sur cet accident. Extrait:
« Les gens croient que c’est facile car le stade est vaste mais ce sont des sauts très difficiles. C’est très compliqué de se guider car la toiture crée des turbulences. Il faut éviter les pylônes, les projecteurs. Le tout sous tension, car en environnement urbain, on a peu de possibilités de zones d’atterrissages alternatives. Tu n’as pas de zone de repêche, si jamais tu te loupes, il n’y a pas de zone de délestage.
Dans la situation de ce pauvre capitaine au-dessus du Stadium, on n’avance pas très vite, l’atterrissage se fait à 6 km/h, mais le problème ce sont les courants d’air qui peuvent soit te porter, soit te plaquer au sol. C’est une vraie galère. Et puis, sauter sur un stade, on n’a pas d’entraînement pour ça. Il faut des autorisations spéciales pour ce type de saut. Elles sont rares afin de protéger la population des éventuels accidents. Du coup, bien peu de parachutistes ont cette expérience. Sauter sur une ville, c’est plus dur que de sauter sur une zone de saut. »
Il explique ensuite pourquoi le militaire n’a pas cherché à se hisser sur le toit en s’aidant de son parachute. Extrait:
« Il avait l’air athlétique mais il a dû craindre de rudoyer la voile de peur qu’elle ne se déchire ou se décroche. Et puis la partie du stade à laquelle il était accroché ne semblait pas solide. Les accidents en milieu urbain ne sont pas rares à cause des turbulences. Un gendarme d’élite du GIGN était tombé un peu rudement sur les Champs-Élysées lors d’un 14 juillet. »
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Bah c’est pas gagné contre les russes
T’inquietes les russes font des opération speciales qui doivent durer 3 jours et cela fait trois ans qui luttent contre les Ukraniens y compris en massacrant la population.
Slavia Ukrania
De plus, ça sert à quoi tout ce cinéma? On va au stade pour voir du sport, mais maintenant, il faut les paras, les pompons girls, les effets lumineux etc etc triste période où tout est dans le paraître
A Toulon, nous avons le Commando Hubert .
c’est comme le RCT , se sont les meilleurs .
GO TOULON GO RCT
Et même quand il y a du vent avec des rafales.
Et dimanche un petit saut sur mayol histoire de ……………
Go Toulon.
Eric
Piloi pilou
Bon lui a 270 sauts, le militaire qui s’est accroché hier en avait 2500. Il a été victime du vent d’Autan un vent fourbe qui souffle par rafales. il y a une semaine j’ai failli de peu me prendre une gamelle en moto. Une rafale latérale ultra violente qui vous pousse littéralement. C’est ce qui est arrivé hier. Alors que ceux qui critiquent
se taisent et admirent le courage de ce militaire suspendu à vingt mètres du sol par un bout de tissu et qui n’a pas bronché.
Hier comme aujourd’hui c’est vent de nord ouest.
On est prêt à faire la guerre ! Heureusement qu’il reste nos commandos Marines !
Oui c’est clair qu’on va pas compter sur toi !
Un hommage au parachutiste américain de Sainte Mère l’église