Un sélectionneur de l’hémisphère Sud pour l’équipe de France ? Bernard Laporte répond

Un sélectionneur de l’hémisphère Sud pour l’équipe de France ? Bernard Laporte répond

Le dimanche 25 juin 2017 à 20:35 par David Demri

3 Commentaires

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Président de la FFR, Bernard Laporte était l’invité de Total Sports sur RMC ce dimanche. Déçu par la tournée ratée des Bleus en Afrique du sud (trois défaites), il appelle à la rébellion. Et prévient qu’il y aura du changement si les objectifs ne sont pas remplis lors des quatre tests de novembre.

« La troisième défaite face aux Boks? J’étais déçu »

« J’étais tout seul dans ma chambre d’hôtel à Clermont-Ferrand. J’étais déçu, comme tout le monde. On attend toujours une rébellion. Ça a été le même match que le précédent. »

« On ne peut pas être la 8e nation mondiale »

« On a vu qu’en novembre dernier, on les accrochait. L’objectif est de gagner 3 matchs sur 4 (les Bleus joueront deux fois la Nouvelle-Zélande, une fois l’Afrique du sud et une fois le Japon). L’équipe de France doit retrouver l’enthousiasme et le goût de la victoire. Je ne peux pas être un président qui accepte que nous soyons la 8e nation mondiale. Il faut repartir avec les têtes pleines d’orgueil, de fierté. Je suis persuadé qu’en terme de vélocité de fraîcheur de dynamisme, nous serons présents au mois de novembre. Les joueurs doivent se mettre en tête qu’on ne peut pas être la 8e nation mondiale. Si on ne réalise pas, j’ai l’impression que ça en devient presque normal. Ce n’est pas possible. »

« Si on ne gagne pas 3 matchs sur 4 en novembre, il y aura des restructurations »

« Si on ne gagne pas 3 matchs sur 4, il y aura des restructurations. Je ne dis pas qu’il est question d’écarter qui que ce soit. On va rediscuter d’un nouveau mode de fonctionnement, c’est certain. Je vais en parler avec Guy. Nos relations sont très, très bonnes. J’ai confiance en lui. Si on fait une tournée désastreuse en novembre, il faudra remodeler. On ne pourrait pas continuer à aller droit dans le mur. Il est question peut-être d’apporter d’autres compétences à ce staff. Je veux qu’on aborde avec sang-froid et solidarité ces moments difficiles. »

« Un entraîneur du Sud? Ce n’est pas la solution »

« Si c’était la solution, je la prendrais immédiatement, j’en aurais le courage. Mais je suis convaincu que ce n’est pas la solution. Il faut garder notre identité et prendre ce qu’il y a de bon chez les autres. Le long terme, c’est un travail de formation, dès la base, dès l’école. »

Source: rmcsport.com

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3 Commentaires

  1. F.B. 25 juin 2017 at 21h- Répondre

    Quand même un peu contradictoire notre ex entraineur : ça fait 15 ans qu’il y aurait trop d’étrangers dans le top 14 mais il n’a pas beaucoup sélectionné de jeunes au RCT (sauf quand il y a avait trop de blessés, doublons et à l’extérieur…). Parfois il a préféré mettre sur les feuilles de match des mecs à peine remis de blessure (trop tôt, car rechute), alors qu’il aurait très bien pu donner la chance aux jeunes…

  2. la mecque 26 juin 2017 at 00h- Répondre

    Faites ce que je vous dis…mais ne faites pas ce que je fais…

    • alainc 26 juin 2017 at 07h- Répondre

      Quand il était au RCT, il était entraineur manager, pas président.
      Son job était de suivre la feuille de route fixée par son président MB; en fait faire gagner des titres et développer une économie de marché sportif autour de joueurs étrangers de renom qui vont amener une plus value au club afin d’attirer des sponsors et des spectateurs et booster des parts de marchés audiovisuels.
      Il a bien fait son job car on peut dire que ses objectifs ont été atteints, quelque soit son avis personnels sur la situation du rugby en général.
      Maintenant c’est lui qui fixe les objectifs de la FFR et définie la feuille de route car c’est le président, dire qu’il renie son passé est réducteur et faux car il a changé complètement de rôle et se doit de réussir la nécessaire mutation du Rugby francais avec 10 ou 15 ans de retard sur les autres fédérations