Le Stade-Toulousain défiera Clermont au Stade Marcel-Michelin, dimanche soir à l’occasion de la 16ème journée du Top 14.

Interrogé via La Dépêche à l’approche de cette rencontre, le deuxième ligne Australien Richie Arnold s’est confié.

Il a exprimé dans un premier temps sa grande frustration, lui qui a connu divers pépins physiques ces derniers mois. Extrait:

Je suis ravi d’être de retour. Pour être honnête ça a été une année très frustrante pour moi. Extrêmement frustrante…

Oui déjà pour mon épaule, j’ai failli passer par la case opération, au final j’en ai eu pour une dizaine de semaines et quand j’allais mieux, j’ai été touché au mollet. C’était juste avant le match du Stade Français, lors du Boxing day (entre Noël et le jour de l’an). C’était super frustrant de manquer à nouveau quatre semaines. Mais maintenant c’est bon, je suis content d’être revenu et d’avoir joué contre Montpellier (le 25 janvier).

A Toulouse depuis 2018, il définit son rôle au sein du club de la Ville Rose. Extrait:

Je ne suis pas du genre à beaucoup parler mais j’aide les jeunes quand ils arrivent, je leur donne des conseils. J’ai 34 ans et je suis l’un des plus vieux de l’équipe… Attention, je suis vieux mais je ne me sens pas vieux. Mais pour être honnête, je ne crois pas que mon rôle ait changé depuis mon arrivée, en tout cas je n’ai pas changé ma façon d’être.

Dans la foulée, il affirme que les périodes de doublons sont les plus agréables à jouer. Il explique pourquoi. Extrait:

Pour moi, c’est une des périodes les plus agréables de l’année. J’ai toujours aimé cette période depuis que je suis arrivé. Principalement parce que les gens entendent toujours parler des Dupont, Ntamack, Ramos… et de tous ces grands joueurs. Mais pour moi, c’est bien aussi que les mecs qui restent sur place, montrent aussi qu’ils sont de bons joueurs de rugby. Ça permet de voir qu’il y a plein d’autres bons joueurs ici. Et c’est aussi une belle opportunité pour les jeunes de montrer ce qu’ils valent et avoir du temps de jeu.

Il l’affirme : depuis son arrivée en 2018, la mentalité du Stade-Toulousain a beaucoup changé. Extrait:

Je dirai que ce sont les valeurs de travail de l’équipe qui ont changé. Depuis ma première fois, au tout début en 2018, le professionnalisme des mecs et la façon dont ils s’entraînent ont changé. On s’entraîne très dur, on aime ça mais on a peut-être augmenté le curseur depuis 2018 et ça se voit sur le terrain. C’est à mettre au crédit de tous les mecs mais aussi du staff. Rien n’a vraiment fondamentalement changé mais tous les mecs font beaucoup d’efforts…

 (Il montre du doigt le terrain d’entraînement où une quinzaine de joueurs continuent à faire des exercices alors que la séance est terminée) Vous voyez ce qu’ils font maintenant ? Pourtant l’entraînement est terminé… Ça veut tout dire. Et je suis très chanceux d’en faire partie.