Un joueur de Pau dépité : « De prendre 42 points, ça fait chier ! »

Un joueur de Pau dépité : « De prendre 42 points, ça fait chier ! »

Le samedi 24 août 2024 à 9:22 par David Demri

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Ce vendredi soir, la Section Paloise a pris une petite claque contre Bordeaux-Bègles, à l’occasion d’un match amical de présaison (42-26).

Interrogé via Midi Olympique, le Palois Sacha Zegueur est revenu sur cette défaite concédée par son équipe.

Il a analysé la prestation globale de la Section Paloise. Extrait:

Nous avons bien commencé avec deux ballons portes sur lesquels nous marquons. Nous avons mis beaucoup d’intensité mais nous étions peut-être un peu trop confiants et la tendance s’est inversée. Nous avons pris deux essais et ils sont revenus au score. Nous nous sommes fait battre par les trois-quarts à cause d’un manque de circulation. Ce n’est qu’un premier match amical.

Nous ne sommes pas sortis du plan mais après avoir marqué deux fois, nous nous sommes peut-être vus trop beaux et il y a eu un peu de relâchement. C’est vrai qu’il nous manque des joueurs mais les deux équipes d’aujourd’hui étaient aussi du costaud. Au début, nous étions bien là. Il y a des choses à corriger pour le début du championnat.

Au début, nous avons été très bons en touche et en mêlée. Mais nous avons eu un trou à la demi-heure de jeu. Il y a aussi eu des changements qui nous ont obligés à mettre Youri Delhommel en troisième ligne ou Jon Zabala en deuxième ligne, ce qui a rendu des choses compliquées. Nous marquons tout de même à la fin grâce aux avants.

Il ne le cache pas : encaisser 42 points, ça fait mal à la tête. Extrait:

De prendre 42 points, ça fait chier mais ça va nous servir pour plus tard. Il y a un deuxième match amical la semaine prochaine, il faut grandir de la rencontre d’aujourd’hui. Ne pas se relâcher et garder de la constance.

Il explique pourquoi Pau a voulu se confronter à deux grosses équipes du Top 14 cet été, à savoir La Rochelle et Bordeaux-Bègles. Extrait:

C’est costaud. Il y a deux ans, nous avions fait Mont-de-Marsan et Biarritz. Chaque année, nous montons le curseur d’un cran. Là, nous jouons deux équipes qui ont joué les demi-finales. Le club grandit et on le voit dès le début de la saison.

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