Castres s’est fait étriller sur la pelouse de Northampton, le week-end dernier, à l’occasion de la première journée de la Champions Cup.

En effet, les Tarnais se sont inclinés sur le score sans appel de 38 à 8.

Interrogé via La Dépêche, le Castrais Quentin Walcker est revenu sur cette échec.

Il évoque cette grosse désillusion. Extrait:

On a essayé de switcher rapidement, on n’avait pas le temps de s’attarder sur la performance de ce week-end (à Northampton, défaite 38-8) car on a une semaine courte. On est tous des grands garçons, on sait ce qu’on a mal fait, qu’il y a plus de choses négatives que positives. On n’a pas tiré sur tout le monde. Il n’y a pas de grosse dépression mais une prise de conscience.

Il estime que le changement de compétition a tout de même fait du bien au CO. Extrait:

C’est clair, ça enlève un peu de pression du Top 14, qui est très anxiogène. L’avantage de la Coupe d’Europe, avec la nouvelle formule, c’est que la défaite n’est pas rédhibitoire. Nous, rien n’est perdu même si on a pris 40 points.

Il l’affirme : Castres veut se qualifier pour les phases finales cette saison. Extrait:

La qualification, c’est ultra important. Cette compétition, on l’aborde de plus en plus autrement. Mais ce n’est pas en un claquement de doigts qu’on arrivera à la jouer comme les grosses écuries. […] Cette année, on joue clairement la Champions Cup. On ne la galvaude pas. On cherche la qualification.

Il répond ensuite à ceux qui estiment que Castres ne jouent jamais vraiment le jeu en Champions Cup. Extrait:

C’est vrai qu’on a cette image mais je ne pense pas qu’on ne la joue pas. On n’a jamais eu le groupe le plus étoffé du monde même s’il est très qualitatif. On n’est pas comme certaines équipes qui ont deux, trois internationaux à chaque poste. Du coup, il est compliqué de matcher sur deux compétitions différentes. Et je pense que le supporter castrais préfère voir son club en phases finales de Top 14 que le voir 10e du championnat mais qualifié en Champions Cup.

J’adore cette compétition avec mon profil […]. Ce week-end, on rencontre le Munster. Tout petit, c’était mon rêve de jouer contre le Munster. Je me souviens quand l’ailier de l’USAP Philip Burger (en 2009) marque et fais le geste de l’oreille disant « je ne vous entends plus » devant le mur rouge.

Il espère que Castres répondra présent contre le Munster. Extrait:

J’espère de tout cœur parce que les trois matches n’ont pas été glorieux. Ça me tient à cœur car on est chez nous. On a envie de repartir du bon pied, retrouver la victoire. Si on gagne 6 à 5, tant pis (rires).