Un bilan pas si amical que ça pour le RCT

Un bilan pas si amical que ça pour le RCT

Le lundi 22 août 2011 à 10:25 par David Demri

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Deux pas en avant, un pas en arrière… Ainsi pourrait-on résumer la série des trois matchs de préparation que vient de terminer le RCT. À six jours du premier match de la saison face à Biarritz (samedi à 17 heures au stade Mayol), analysons ce qui a bien marché et moins bien fonctionné.
Les points positifs:
La victoire : En signant trois succès de rang face à Lyon, les Saracens et le Racing-Métro, les Toulonnais ont rempli un premier objectif : gagner et garder leur terrain inviolé. C’est bon pour la confiance. À condition que cela dure.
Les mauls : C’était l’un des maux de la saison dernière. Avec l’arrivée d’Olivier Azam à la tête des gros, le pack toulonnais a changé de visage. Confiant dans sa force et bien structuré, il a permis à l’équipe d’inscrire quatre de ses huit essais grâce à cette phase de jeu. Un futur point fort ?
La mêlée : Jamais vraiment bousculée, même par les surpuissants Racingmen, elle a également donné satisfaction. Souvent interchangées, les premières lignes ont eu le même rendement et offrent plusieurs solutions aux coaches. À confirmer.
La force de caractère :Menés à deux reprises par les Saracens et le Racing-Métro, les Toulonnais ont réussi à revenir dans le match et forcer leur destin. C’est bien, mais à la longue, ils y laisseront des plumes.
La condition physique : Sur les deux dernières sorties (Saracens, Racing-Métro), les joueurs ont mieux fini la rencontre que leurs adversaires. Le travail de titan effectué cet été semble payant.
À revoir
Le jeu : A se repasser le film de ces 240 minutes de jeu, on cherche encore les mouvements d’envergure du RCT. Et pour cause : ils étaient quasiment inexistants. Rien d’alarmant à ce stade de la saison, mais assez inquiétant à moins d’une semaine de la réception de Biarritz.
La touche : Ses manquements, surtout face au Racing-Métro, expliquent en grande partie les problèmes de construction du jeu. Les Varois doivent rectifier le tir au plus vite dans ce secteur pour se doter de la meilleure rampe de lancement du jeu de mouvement.
Les repères collectifs : Comme l’a avoué Bruno, hier dans ces mêmes colonnes, les joueurs se sentent parfois perdus. La faute à une communication avants – trois-quarts pas encore au point au sein d’un groupe largement remanié.
La continuité : Autant on avait vu une progression entre le match de Lyon et celui des Saracens, autant celui du Racing-Métro a marqué une régression. À revoir rapidement car le Top 14 se montre bien cruel avec les irréguliers.
Les satisfactions individuelles
Ils ont été plusieurs à tirer leur épingle du jeu dans cette série de trois matchs. En première ligne, le pilier Lewis-Roberts a fait preuve d’une belle solidité en mêlée alors que le talonneur Genevois semble avoir retrouvé de bonnes sensations. En deuxième ligne, Schofield s’annonce comme le patron, du moins jusqu’à l’arrivée de Botha, tandis que Suta a montré des signes encourageants de retour en forme. Derrière eux, Tawake et Armitage ont brillé par leur densité physique et leur capacité à aller casser le premier rideau défensif. Le sécateur Missoup est également revenu avec des lames toutes neuves.
À la charnière, Tillous-Borde a soufflé le très bon et le moins bon alors que l’ouvreur Dumoraa impressionné par sa justesse. En difficulté face au Racing-Métro, il a su sortir la tête de l’eau et prouve qu’il a des ressources.
Au centre, Messina est en forme. Sur les ailes, Loamanu est une garantie, tandis que la bombe Smith (deux essais) pourrait rapidement devenir l’un des chouchous de Mayol.

Deux pas en avant, un pas en arrière… Ainsi pourrait-on résumer la série des trois matchs de préparation que vient de terminer le RCT. À six jours du premier match de la saison face à Biarritz (samedi à 17 heures au stade Mayol), analysons ce qui a bien marché et moins bien fonctionné.

Les points positifs:

La victoire : En signant trois succès de rang face à Lyon, les Saracens et le Racing-Métro, les Toulonnais ont rempli un premier objectif : gagner et garder leur terrain inviolé. C’est bon pour la confiance. À condition que cela dure.

Les mauls : C’était l’un des maux de la saison dernière. Avec l’arrivée d’Olivier Azam à la tête des gros, le pack toulonnais a changé de visage. Confiant dans sa force et bien structuré, il a permis à l’équipe d’inscrire quatre de ses huit essais grâce à cette phase de jeu. Un futur point fort ?

La mêlée : Jamais vraiment bousculée, même par les surpuissants Racingmen, elle a également donné satisfaction. Souvent interchangées, les premières lignes ont eu le même rendement et offrent plusieurs solutions aux coaches. À confirmer.

La force de caractère :Menés à deux reprises par les Saracens et le Racing-Métro, les Toulonnais ont réussi à revenir dans le match et forcer leur destin. C’est bien, mais à la longue, ils y laisseront des plumes.

La condition physique : Sur les deux dernières sorties (Saracens, Racing-Métro), les joueurs ont mieux fini la rencontre que leurs adversaires. Le travail de titan effectué cet été semble payant.

À revoir

Le jeu : A se repasser le film de ces 240 minutes de jeu, on cherche encore les mouvements d’envergure du RCT. Et pour cause : ils étaient quasiment inexistants. Rien d’alarmant à ce stade de la saison, mais assez inquiétant à moins d’une semaine de la réception de Biarritz.

La touche : Ses manquements, surtout face au Racing-Métro, expliquent en grande partie les problèmes de construction du jeu. Les Varois doivent rectifier le tir au plus vite dans ce secteur pour se doter de la meilleure rampe de lancement du jeu de mouvement.

Les repères collectifs : Comme l’a avoué Bruno, hier dans ces mêmes colonnes, les joueurs se sentent parfois perdus. La faute à une communication avants – trois-quarts pas encore au point au sein d’un groupe largement remanié.

La continuité : Autant on avait vu une progression entre le match de Lyon et celui des Saracens, autant celui du Racing-Métro a marqué une régression. À revoir rapidement car le Top 14 se montre bien cruel avec les irréguliers.

Les satisfactions individuelles

Ils ont été plusieurs à tirer leur épingle du jeu dans cette série de trois matchs. En première ligne, le pilier Lewis-Roberts a fait preuve d’une belle solidité en mêlée alors que le talonneur Genevois semble avoir retrouvé de bonnes sensations. En deuxième ligne, Schofield s’annonce comme le patron, du moins jusqu’à l’arrivée de Botha, tandis que Suta a montré des signes encourageants de retour en forme. Derrière eux, Tawake et Armitage ont brillé par leur densité physique et leur capacité à aller casser le premier rideau défensif. Le sécateur Missoup est également revenu avec des lames toutes neuves.

À la charnière, Tillous-Borde a soufflé le très bon et le moins bon alors que l’ouvreur Dumoraa impressionné par sa justesse. En difficulté face au Racing-Métro, il a su sortir la tête de l’eau et prouve qu’il a des ressources.

Au centre, Messina est en forme. Sur les ailes, Loamanu est une garantie, tandis que la bombe Smith (deux essais) pourrait rapidement devenir l’un des chouchous de Mayol.

Source: varmatin.com

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