L’information est signée La Dépêche –

Un ancien chauffeur du Stade Toulousain, surnommé « Lulu », s’est retrouvé devant la justice pour avoir menacé violemment le compagnon de son ex-concubine. Fou de jalousie, il aurait promis de revenir avec les joueurs du club pour le « terminer ».

Une scène de menaces glaçante

Le 17 janvier 2024, Xavier se rend au domicile de sa compagne, Nathalie, à Muret, pour l’accompagner à un rendez-vous médical. Peu après son arrivée, Lulu s’introduit sans autorisation dans la propriété et se montre immédiatement menaçant.

« Tu as ba*sé ma femme ! Avec les joueurs que je connais, je vais te terminer. Je vais te terminer ! » hurle-t-il, provoquant une vive inquiétude chez sa victime.

L’affaire est jugée ce vendredi 28 mars devant le tribunal de police. Face à la gravité des propos, le procureur ne mâche pas ses mots : « On pourrait vous juger pour des menaces de mort. Le mot ‘terminé’, ça signifie la fin, la mort. Ces paroles sont extrêmement graves. »

Une jalousie obsessionnelle

Au-delà des menaces, la présidente du tribunal pointe l’attitude possessive et envahissante de l’accusé. Selon Nathalie, aucune relation de couple n’existait entre eux, malgré leur enfant commun né dans les années 2000. Mais Lulu, marié et père de famille, persiste : « On est en couple depuis 20 ans, je m’occupe d’elle. »

Une vision totalement contestée par la victime et par Xavier, qui témoigne :

« Cet homme empêche son ex-compagne de reconstruire sa vie. Elle n’ose pas s’opposer à lui parce qu’il est violent. J’ai dû me cacher pour aller la voir. Tout cela a fini par nous user. »

Face à cette pression incessante, Xavier a fini par se séparer de Nathalie, mais refuse de laisser Lulu continuer son harcèlement. « Je lance cette procédure par principe. Il doit arrêter et lui permettre de refaire sa vie. »

Un verdict attendu le 11 avril

L’avocat de Xavier, Me Brice Zanin, réclame 1 000 € pour préjudice moral, ainsi que le remboursement de ses frais d’honoraires. Le procureur, lui, demande une amende de 400 €.

Le tribunal rendra son verdict le 11 avril 2025.