Ugo Mola avant de défier les Sharks : « Bon en fait on s’en fout, tout ce qui compte c’est d’être à 16h00 ! »
Ugo Mola avant de défier les Sharks : « Bon en fait on s’en fout, tout ce qui compte c’est d’être à 16h00 ! »
Le samedi 8 avril 2023 à 0:55 par David Demri
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Ce samedi après-midi, le Stade-Toulousain défiera les Sharks de Durban à l’occasion d’un quart de finale de Champions Cup.
Interrogé en conférence de presse, le manager Toulousain Ugo Mola a évoqué cette rencontre.
Il s’attend forcément à un match féroce face aux Sud-Africains. Extrait:
« Sommes-nous sûrs que les matchs d’avant nous servent à quelque chose ? Chaque match à son histoire et sa vérité et, forcément, on a le droit de penser qu’une équipe qui a mis cinquante points au Munster revêt le statut d’une équipe redoutable. Il y a longtemps que je n’avais pas vu le Munster exploser de la sorte, donc oui, il faudra du plus partout.
J’ai presque envie de dire que ça va au-delà de l’équipe que nous rencontrons : en quart de finale de Champions Cup il faut être mieux et plus partout. Cela reste un match qui revêt d’une connotation mythique au regard de l’adversaire et de ce que ça génère dans l’inconscient des rugbymen que nous sommes et que nous étions. On a hâte d’être à demain 16 heures. »
Il évoque les forces de cette équipe des Sharks. Extrait:
« Il y a beaucoup de joueurs qui se connaissent sur la scène internationale avec une particularité pour cette équipe des Sharks qui possède un rugby avec une palette un peu plus large en termes de jeu, comme ils l’ont montré sur leur capacité à marquer face au Munster et les doubles confrontations face à Bordeaux et les Harlequins. Ils ont cette faculté à mettre les équipes sous pression avec une présence physique démesurée. C’est une équipe qui joue très bien au rugby avec beaucoup de vitesse sur leurs lignes arrières. C’est un gros match à préparer. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu à préparer ce genre de rencontre. C’est enthousiasmant. »
Il explique dans la foulée comment le staff et le groupe Toulousain ont préparé cette rencontre. Extrait:
« On s’est beaucoup concentrés sur notre capacité à se réunir. J’insiste là-dessus mais quand nous nous quittons pendant onze à douze semaines, il y a besoin de retrouver des connexions, des liaisons et des réflexes communs, malgré le fait que nous jouons ensemble depuis quelques saisons. C’était notre plus grande préoccupation malgré une semaine un peu courte : malheureusement nous avons été sur une programmation avec un match le dimanche après-midi et une reprise le samedi, quand d’autres ont pu récupérer un ou deux jours de plus. Mais d’un autre côté, c’est le jeu et nous allons nous adapter aux circonstances. Le maître mot sera l’adaptation car il y a une grosse part d’inconnu. »
Aussi, Ugo Mola ne manque pas de taquiner quelque peu les Sharks. Extrait:
« Ils ont un peu galéré mais le voyage fait partie de leur quotidien quand le nôtre est moins marqué par cet élément-là. Ils ont l’habitude par leur passé en Super Rugby et leur intégration en Champions Cup, plus l’URC depuis deux saisons. Après, c’est le jeu de dupes de qui à le plus souffert, qui a le moins de jours de récupération, qui est le plus fatigué, à qui il manque le plus de gros joueurs… Bon en fait on s’en fout. Tout ce qui compte c’est demain 16 heures et ils nous tarde d’y être.
Un « Stade toulousain – Sharks » il y a une connotation assez particulière au niveau de l’inconscient culturel qu’on peut avoir autour de cette province avec des Olivier Roumat, Thierry Lacroix qui y ont joué ; des Frédéric Michalak, Clément Poitrenaud qui sont passés par l’Afrique du Sud. Il y a une part d’exotisme par rapport à cette équipe et une part d’inconnue. Si nous arrivons à jouer notre rugby, j’espère que nous serons en mesure de rivaliser. »
Blessé à une cheville contre les Bulls, Julien Marchand prendra place sur le banc des remplaçants. Ugo Mola explique pourquoi. Extrait:
« Au final, il est trop juste pour commencer. On ne prendra pas de risque. C’est fou de vous dire ça avant un match aussi important et prestigieux mais il y a quand même deux mois, au moins, à faire derrière. »
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