Le manager du Stade-Toulousain, Ugo Mola s’est confié à l’issue de la victoire de son équipe contre les Bulls, ce dimanche à l’occasion d’un huitième de finale de la Champions Cup (33-9).

Ce-dernier a analysé la victoire des siens et a ciblé les points positifs et négatifs.

Ugo, comment pouvez-vous nous décrire ce 1/8 de finale de Champions Cup ? 

U.M. : « Le match a été à l’image de la météo : ponctué de quelques éclaircies et de quelques averses, qui ont rendu la rencontre parfois brouillonne de notre côté. Ce n’est pas non plus anodin d’inscrire plus de 30 points à ce genre d’équipe, mais il y avait parfois la place pour mieux faire, en tout cas pour augmenter notre niveau de sérénité sur le plan offensif, qui a parfois été mis à mal comme je le craignais après cette période de doublons. »

Cet essai inscrit à la 52ème minute vous a-t-il libéré ?

U.M. : « Je ne nous ai pas vraiment trouvé tendus pendant le match. Il est vrai que nous avons eu du mal à nous défaire de leur 1er rideau et que nous aurions pu mieux alterner par moments. Les ballons de récupérations n’ont pas été très bien négociés et notre conquête a été en difficulté sur des pénaltouches qui auraient pu nous rapporter des points. Il est clair que nous ne pourrons pas nous permettre d’avoir un tel déchet le week-end prochain, face aux Sharks. »

Des nouvelles de la blessure de Julien Marchand ?

U.M. : « Cela ressemble en tous points à une belle entorse de la cheville pour Julien… »

Quels arguments avez-vous décelé chez cette équipe des Sharks, qui sera votre adversaire en 1/4 de finale ?

U.M. : « Je ne vais pas vous faire l’offense de vous présenter les joueurs de classe mondiale que contient cet effectif. Certains d’entre eux sont hors-normes et ont la capacité de scorer à tous moments. Quand je vois les ballons portés qu’ils ont produit face au Munster, je me dit que nous pouvons nous attendre à un très gros combat dans ce secteur. Ils sont également capable de mettre une grosse pression défensive, donc ils ne recherchent pas forcément la possession, mais ils savent néanmoins « cacher » le ballon lorsqu’ils mettent la main dessus. C’est une équipe qui maîtrise très bien son rugby. »

Un mot sur Thomas Ramos : on a l’impression qu’il n’est jamais parti !

U.M. : « Vous savez… Thomas est le coach du terrain : il pourrait presque prendre ma place et je suis sûr qu’il la prendra bientôt ! C’est un garçon qui, en plus d’être brillant, évolue à niveau de confiance exceptionnel, ce qui lui permet de tenter des choses de très haut niveau et de les réussir. C’est dans les grands matchs comme ceux-ci que l’on voit les grands joueurs ! »