Ce mardi, l’avocat du pilier droit Mohamed Haouas, Maître Gallix s’est confié au sujet de l’avenir de son client.

Le club Clermontois, qui a signé un contrat de trois saisons avec Mohamed Haouas, ne souhaite plus recruter l’international Français après les affaires extra-sportives du joueur.

L’ASM a ainsi lancé une action devant les prud’hommes.

Mohamed Haouas est convoqué devant le conseil des prud’hommes le 21 juin prochain.

« Nous avons fait une demande en référé au tribunal des prud’hommes pour une suspension de contrat afin que celui-ci ne soit pas actif au 1er juillet », a précisé le club clermontois, confirmant une information de L’Équipe. L’audience est prévue le 21 juin à Clermont, a précisé à l’AFP l’avocat du rugbyman, Marc Gallix.

Interrogé à ce sujet, Maitre Gallix a expliqué ne pas comprendre la procédure lancée par l’ASM. Extrait:

« Cela me paraît totalement infondé dans la mesure où ils les dirigeants de Clermont demandent la suspension d’un contrat qui n’a pas encore commencé à s’exécuter puisqu’il est effectif à partir du 1er juillet. Je ne vois pas comment ils pourraient par anticipation demander sa résiliation. Ça me paraît complètement aberrant.

Mais les faits de violences conjugales sont postérieurs à la signature du contrat et les autres affaires datent de dix ans. »

Dans la foulée, l’avocat indique que son client devrait porter le bracelet électronique dès le mois de septembre. Extrait:

« Il s’agit du premier rendez-vous pour demander quel type d’aménagement de peine nous souhaitons, et nous allons solliciter la pose d’un bracelet électronique. »

Pour rappel, la pose d’un bracelet électronique n’empêche pas un joueur professionnel d’exercer sa fonction.

Pour terminer, Maître Gallix a indiqué que plusieurs clubs souhaitaient recruter son client. Extrait:

 « Il y a un club de Top 14 et deux clubs de Pro D2 qui sont intéressés. Il faut absolument qu’il joue pour subvenir aux besoins de sa famille.« 

L’avocat de Mohamed Haouas estime que le joueur devrait « se présenter le 1er juillet au siège du club pour commencer les entraînements » et alors seulement, l’ASM pourrait avoir « d’autres arguments pour rompre le contrat, par exemple des contraintes horaires qui sont incompatibles avec un statut de joueur professionnel », en fonction de l’éventuel aménagement de sa peine par exemple. Un tel recours, a-t-il ajouté, entrerait « dans le cadre du début de son activité ; avant, ça ne me paraît pas possible ».

Affaire à suivre…