Ce samedi après-midi, le Racing 92 accueillera les Irlandais du Leinster au Havre à l’occasion de la première journée de la Champions Cup.

Pourquoi au Havre et non pas à Paris La Défense Arena ?

Tout simplement parce que la salle de spectacle est déjà occupée. En effet, le rappeur Orelsan va remplir la salle à l’occasion d’un concert pour la troisième soirée consécutive.

Etant donné l’indisponibilité de l’Arena, le Racing a décidé de délocaliser ce match de Coupe d’Europe au Havre.

Selon les informations du journal Le Parisien, entre 15 000 et 17 000 supporters sont attendus dans les tribunes du stade Océane du Havre.

Pour le manager Francilien Laurent Travers, cette délocalisation ne pose en aucun cas problème. Extrait:

« Le choix de jouer à domicile au Havre, ce n’est pas un désavantage. On connaît la situation. Paris La Défense Arena, c’est toujours difficile car il y a les spectacles. On ne s’en plaint pas, c’est grâce à ça aussi que le Racing est sur le devant de la scène. On est très contents d’aller au Havre. On espère que notre public sera présent et aussi le public havrais. En plus le stade correspond à nos couleurs, on ne sera pas dépaysés. »

Ce n’est pas la première fois que le Racing 92 est contraint de délocaliser ses matches. Dès la première année, il lui a fallu jouer des matchs décisifs dans son ancienne enceinte du stade Du Manoir à Colombes.

Ainsi, le Racing a déjà délocalisé des matches à Lille, Vannes ou Lens et Le Mans, entre autres.

Le président directoire du Racing 92, Dominique Serieys a indiqué que les délocalisations allaient se multiplier pour le Racing 92, dans les années à venir. Extrait:

« La programmation de Paris La Défense Arena est dense depuis la fin du Covid. Il y aura encore 1 ou 2 délocalisations en 2023, et entre 3 et 5 en 2023-2024. »

Ce sera encore pire en 2024. En effet, en plus des concerts, le Racing 92 sera privé de Paris La Défense Arena pendant 5 mois, de mai à septembre. L’enceinte de Nanterre doit se transformer en piscine pour les JO 2024, ce qui nécessite de lourds travaux d’installation du bassin et de reconfiguration des tribunes.

De nombreux matches seront joués à Colombes. Extrait:

« Après les JO, on envisage de jouer environ la moitié de nos matchs à Colombes, soit entre 5 et 9, et de garder les grosses affiches à Paris La Défense Arena. On a un peu testé tous les stades dans un périmètre de 2 heures autour de Paris, qui réunissent ces conditions de proximité, de jauge et de qualité d’accueil. »

Le Racing 92, sans stade fixe !