Trevor Nyakane explique pourquoi il souhaitait absolument signer au Racing 92

Trevor Nyakane explique pourquoi il souhaitait absolument signer au Racing 92

Le mardi 11 janvier 2022 à 0:42 par David Demri

4 Commentaires

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Il y a quelques semaines, les dirigeants du Racing 92 officialisaient l’arrivée du pilier international Sud-Africain Trevor Nyakane afin de renforcer son paquet d’avants.

Arrivé en France il y a peu, Trevor Nyakane est enfin prêt à enfiler le maillot du Racing 92.

Lors d’un entretien accordé au journal L’équipe et à l’AFP, le Springbok explique pourquoi il souhaitait absolument signer en faveur du club Francilien. Extrait:

« Ça n’a pas été une prise de tête. J’étais aux Bulls depuis sept ans, je pensais avoir fait le tour du rugby sud-africain. Et puis, je suis venu à l’Arena avec les Springboks pendant la dernière tournée d’automne. C’était pour le match contre Montpellier. Je me souviens d’avoir dit à mon copain Mbonambi : « Wow, cet endroit est génial, j’adorerais jouer ici ». Je suis tombé amoureux de l’Arena. J’ai aussi envie de me confronter au rugby de l’hémisphère Nord.

J’ai dit à Bongi Mbonambi « Si je dois quitter l’Afrique du Sud, c’est pour un club comme ça, avec un tel stade, une telle atmosphère… » Quelques semaines plus tard, j’ai reçu un coup de fil! J’ai passé sept ans aux Bulls, je pense qu’on a atteint nos objectifs. On a remporté le Super Rugby, deux Currie Cups d’affilée… J’avais besoin d’un nouveau challenge, je sentais que mon temps en Afrique du Sud arrivait à terme. Pour grandir en tant que personne et en tant que joueur, pour donner des opportunités à ma famille, qu’elle découvre de nouvelles choses, c’était le challenge dont j’avais besoin. Je voulais être mis au défi, physiquement et mentalement. »

Après dix jours d’isolement avec sa famille, le Sud-Africain a enfin pu mettre le nez dehors et découvrir la ville. Extrait:

« On est arrivés le 29 décembre. C’est mon premier jour dehors! Même la nouvelle année a été calme, ce qui me change: si on avait été en Afrique du Sud, ça aurait été le chaos! (sourire) Je suis très heureux de pouvoir sortir. Ma femme et ma fille commençaient à trouver le temps long. Moi, j’ai l’habitude des hôtels. L’année dernière, j’ai dû passer dix-sept semaines loin de chez moi, surtout avec la tournée des Lions britanniques. Donc dix jours, ça va mais pour une petite fille de deux ans, même un jour, c’est beaucoup trop ! (sourire) »

Il précise connaître plusieurs joueurs évoluant en Top 14 dont notamment Gaël Fickou ou encore Bernard Le Roux. Extrait:

« Je connais Bernard Le Roux et Gaël Fickou parce qu’ils sont en équipe de France depuis longtemps. J’ai un peu discuté du Championnat avec mes amis Raymond Rhule et Dillyn Leyds, qui jouent à La Rochelle. Mais celui à qui j’ai vraiment demandé conseil, c’est Daan Human. Il a longtemps été pilier à Toulouse avant d’être mon coach aux Cheetahs et maintenant chez les Springboks. Il m’a prévenu que le jeu serait plus dur. Pas au niveau des courses ou du rythme mais au niveau de l’engagement physique, de la férocité. Je m’attends à quelque chose de dur. Tant mieux. Plus on me dit que c’est impossible, plus j’ai envie d’y aller. »

Dans la foulée, Trevor Nyakane explique pouvoir être très dur sur le terrain tout en gardant son sourire. Extrait:

« Vous voulez savoir si je peux être méchant (rire) ? Oui, je peux être très dur sur le terrain. Mais avec le sourire, ça sème la confusion chez les ennemis. Cette énergie positive, je la tiens de ma mère (décédée d’un cancer quand Trevor avait 15 ans). Je n’ai pas besoin de faire la tête du gars qui veut tuer quelqu’un. Je peux faire les choses les plus dures en gardant le sourire. Ma mère m’a toujours appris qu’un sourire ne coûtait rien. »

Pour conclure, le Springbok laisse entendre qu’il pourrait très prochainement disputer son premier match avec le Racing 92. Extrait:

« Je vais faire de mon mieux mais, à l’heure actuelle, tout est nouveau: il faut que j’apprenne les combinaisons, les numéros, les touches… Dès que j’y arriverais, je pourrais jouer. Ca prendra une semaine ou deux mais dès que je serais à l’aise, tout se mettra en place. Je serais comme un gosse! Je vais pouvoir rejouer au rugby: ça fait plus d’un mois que je n’ai pas joué. Je ne comprendrais pas forcément ce qu’on me dit (rires) mais je vais me régaler. Je me donne deux semaines maximum. Il y aura toujours un peu de nervosité. Mais le jour où je ne serais pas un peu stressé, c’est le jour où il faut que j’arrête. »

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4 Commentaires

  1. Dranix 11 janvier 2022 at 01h- Répondre

    S’il est venu pour l’ambiance de l’Arena, il ne va pas être déçu… [Mode Ironie ON]

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  2. Vigneron 11 janvier 2022 at 07h- Répondre

    On lui a pas dit que le match était pas à huit clos ?

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    J'aime pas 1
  3. Jm 11 janvier 2022 at 12h- Répondre

    Dommage qu’il n’est pas demandé aussi des conseils au moins de gestion à Johan Goosen…

  4. loule 11 janvier 2022 at 13h- Répondre

    Et si on lui souhaitait juste la bienvenue dans notre championnat, des choses simples et sans animosité ni arrière pensée, je crois qu’on a tous besoin.