Très forte pression sur Fabien Galthié : Le technicien sort du silence
Très forte pression sur Fabien Galthié : Le technicien sort du silence
Le vendredi 2 février 2024 à 10:56 par David Demri
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Ce vendredi soir, le XV de France affrontera l’Irlande au Stade Vélodrome de Marseille à l’occasion de la première journée du Tournoi des Six-Nations.
Et la pression s’annonce forte sur les Bleus mais également sur les épaules du sélectionneur Français Fabien Galthié.
Le dernier match des Bleus reste la défaite traumatisante en quart de finale de la Coupe du monde contre l’Afrique du Sud.
Pour rapidement relever la tête, une victoire à domicile contre l’Irlande est primordiale.
Interrogé sur cette forte pression qui existe autour des Bleus, le sélectionneur Français Fabien Galthié a donné son avis. Extrait:
«Depuis quatre ans, nous n’avons pas eu de match sans injonction de victoire. On a toujours entendu cette petite musique. C’est notre mission de porter haut les couleurs du rugby français depuis quatre ans. Mais il y a des obstacles. Ce vendredi, on va affronter l’Irlande qui était la nation numéro un mondial avant la dernière Coupe du monde et qui est numéro 2 maintenant. On se retrouve à enchaîner Afrique du Sud, championne du monde, et Irlande, numéro deux mondiale qui a aussi connu la défaite en quarts de finale.
Mais la défaite fait partie du chemin. Mais nous apprécions ce contexte : pression, injonction… On est là pour ça, on est solide. Ce sont des postes à mission lourde que l’on assume depuis quatre et que l’on va continuer à assumer. Avec plaisir et détermination.»
Il précise d’ailleurs ne pas avoir changé grand chose depuis cette défaite durant la Coupe du monde.
La trame essentielle a été conservée. Extrait:
«On a gardé une trame essentielle qui fait que cette équipe « performe », on a conservé ce qui fait la force de cette équipe. N’oublions pas… Après, il faut évoluer. On a toujours changé des détails qui faisaient que la méthode était plus performante. On a fait dix compétitions par le passé, ce sera la onzième. Dans les changements majeurs, il y a les hommes dans le staff.
Ce qui a changé sur la méthode, ce sont des petits détails sur plusieurs choses : le jeu, la défense, l’attaque, le contenu de la journée avec Nicolas Jeanjean (nouveau préparateur physique) qui a apporté une vision plus pointue pour faire en sorte qu’on soit encore mieux préparé. Ce sont des petites évolutions pour continuer à progresser.»
Il explique vouloir rassembler et fédérer autour de l’équipe de France et indique que les supporters vont répondre présents ce vendredi soir. Extrait:
«On aurait pu remplir trois Stade Vélodrome, c’est 67.000 places. Quand on a repris l’équipe de France, il y a quatre ans, c’était 45.000 places vendues au Stade de France. Le public est là, très présent. On aurait pu remplir quatre fois le stade de Lyon (contre l’Angleterre), deux fois celui de Lille (face à l’Italie). Notre mission, c’est rassembler, fédérer et partager avec le public. C’est le sens de notre mission. Selon les dernières études, 98% de la population française soutient l’équipe de France. On est là où l’on voulait être et on a ce que l’on voulait : un public avec qui on partage. L’équipe de France aime le Stade Vélodrome, très fort.»
Pour conclure, Fabien Galthié a analyser l’Irlande, un adversaire redoutable. Extrait:
«C’est une équipe qui va se présenter avec des joueurs à 60 sélections en moyenne. Ce sont des joueurs qui ne jouent quasiment que pour leur équipe nationale et, un peu, pour leur province. J’imagine que ce sera la même équipe – sans Sexton ni Hansen – que celle du quart de finale contre les All Blacks. Ils ont joué quatre matches en Coupe d’Europe et ils se sont bien préparés pour notre rendez-vous. On n’est pas très inquiets sur leur capacité à performer sans Jonathan Sexton. À qui on rend hommage pour sa superbe carrière.»
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