Dans sa chronique « Mourad de Toulon » diffusée sur Rugbyrama, l’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal s’est confié sur la victoire de Montpellier en finale du Top 14 contre Castres.

Il l’affirme : Mohed Altrad a écœuré la Ligue Nationale de Rugby avec ce titre de champion de France. Extrait:

« Voilà, la saison de Top 14 s’est achevée vendredi dernier et la Ligue avait tout prévu. Sauf que Mohed Altrad, humilié, Mohed Altrad puni, Mohed Altrad châtié, mais Mohed Altrad champion de France ! D’un seul coup, Mohed Altrad a fait un doigt d’honneur à plein de présidents du Top 14 et à certains membres de la Ligue Nationale. Il suffisait de voir certaines gueules de la Ligue pour comprendre que Mohed, tu n’es pas un marchand de bonheur. »

Il précise dans la foulée que, désormais, pour 100 millions d’euros, tu n’as plus de titre en Top 14. Extrait:

« Avec ce titre de Montpellier commence une nouvelle compétition : le Top 14 le plus cher de France. Il y avait le Top 14 de Jacky Lorenzetti que l’on évaluait à 60 millions, il y a le Top 14 de Mohed Altrad qui est à 100 millions. Il y a aussi Hans-Peter Wild qui a passé les 100 millions et le président de Toulon qui a passé les 50 millions. A vous de battre le record désormais. Pour 100 millions, tu n’as plus rien, Mohed Altrad vient de nous le démontrer. »

Il demande seulement à Mohed Altrad d’arrêter de répéter que Montpellier est un club jeune. Extrait:

« Après Mohed, on t’aime bien, mais il faut arrêter avec cette histoire que Montpellier est un club jeune. Je ne vais rien dire, mais je connais un club qui a mis beaucoup moins de pognon et a gagné beaucoup plus de titres. »

Dans la foulée, Mourad Boudjellal rend hommage à Olivier Azam. Extrait:

« Avec le titre de champion de France de Montpellier, on a beaucoup parlé de Philippe Saint-André. Comme quoi, la sodomie arbitrale, on y échappe de temps en temps. Tu es maintenant champion de France. Mais je veux aussi parler d’Olivier Azam, un entraîneur que j’ai lancé il y a quelques années. Il a été champion d’Europe avec Toulon et champion de France avec Montpellier. Il construit un énorme palmarès dans son petit coin et on n’en a pas parlé. »

Il se dit également très heureux pour Guilhem Guirado. Extrait:

« Je ne peux pas ne pas parler de Guilhem Guirado. Ça ne sentait pas bon pour Guilhem surtout qu’il pleurait à la fin du match. Et quand on voit Guilhem pleurer en fin de match c’est qu’il a perdu, mais là, il a gagné. Sincèrement, bonne retraite car tu l’as mérité ce titre, tu ne l’as pas volé. Comme quoi, tout est possible, même avec Saint-André. Pour tout vous dire, quand j’ai vu Guilhem Guirado pleurer, j’avais un doute. Je croyais que Canal nous proposait un remake de France – Blacks. »

Il ne manque pas de chambrer Philippe Saint-André. Extrait:

« Le titre de champion de France, on s’en fout. La grande question que tout le monde se pose : Philippe Saint-André a-t-il payé son coup ? Alors il a une technique spéciale : il négocie avec son président et ensuite il dit à ses joueurs qu’il les invite alors que c’est le président qui paye par derrière. Alors attrapez Saint-André et faites lui payer ! Ca lui gâchera sa soirée et son titre mais il le mérite bien. Et s’il paye à boire, vu ce que Forletta ingurgite, je pense qu’il va y laisser sa prime de champion de France. »

Aussi, Mourad Boudjellal a réagi à l’anecdote du mauvais train pris par Mickaël Capelli qui s’est retrouvé à Lyon plutôt qu’à Montpellier. Extrait:

« Capelli s’est trompé de train. Il est allé à Lyon plutôt qu’à Montpellier. Ce n’est pas très grave car imaginez que tu te trompes de train et au lieu d’aller à Montpellier tu vas à Castres, ça ferait bizarre. Mais je ne suis pas sur qu’il y ait une gare à Castres donc il y a peu de chance de se tromper. »

Pour conclure, Mourad Boudjellal félicite Castres qui a réalisé une très belle saison. Extrait:

« Castres n’est pas champion de France mais je pense que cette année, ils ont gagné le Top 14 du respect et il n’y a pas eu match. Bravo à Castres, à ses entraîneurs également, désolé à Pierre-Yves Revol que j’adore. Vous allez encore nous emmerder quelques années ! »