Toutes les problématiques autour de la Coupe du monde ont été solutionnées !

Toutes les problématiques autour de la Coupe du monde ont été solutionnées !

Le lundi 18 septembre 2023 à 16:51 par David Demri

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Si la Coupe du monde de rugby avait débuté avec de nombreux couacs, les organisateurs ont mis fin à plusieurs polémiques ce week-end. Des hymnes nationaux aux pénuries de bières, RMC Sport fait le point.

Les semaines se suivent mais ne se ressemblent pas dans cette Coupe du monde de rugby. A l’image d’une cérémonie d’ouverture très critiquée, le début de compétition avait été accompagné par de nombreuses polémiques. Si certains sujets restent sensibles, les organisateurs de la Coupe du monde ont corrigé le tir sur plusieurs dossiers chauds.

World Rugby a dû revoir sa copie. Sur le papier, l’idée de faire chanter les hymnes nationaux par des chorales d’enfants pouvait paraître assez séduisante. Mais les faire chanter a cappella et en canon n’a finalement procuré aucun frisson et même fait plutôt « saigner les oreilles » du public et des observateurs. « Les hymnes ont été affreux. Les deux grands hymnes, pour être honnête, sont La Marseillaise et l’hymne national italien, et les deux ont été massacrés », souffle la légende du rugby irlandais Brian O’Driscoll. Face à ce tollé, World Rugby a changé ses plans et sollicité l’avis des équipes. Finie l’interprétation des hymnes en direct par la « Mêlée des Chœurs. » Place à une version enregistrée, toujours chantée par les enfants mais sans les canons et dans une version instrumentale classique.

Outre les difficultés d’accès au stade Vélodrome, les premiers matchs disputés à Marseille ont été marqués par des pénuries de bières. Ce fut notamment le cas lors du choc Afrique du Sud-Ecosse (18-3). Un accroc lié en grande partie à la canicule et à des problèmes d’alimentation en électricité dans le stade, impactant la distribution : « Avec les températures, les fans ont consommé encore plus que d’habitude, les records ont été largement battus, a expliqué le directeur général de France 2023, Julien Collette. Le précédent record pour une finale de Top 14 était de 50.000 gobelets de bière consommés, nous avons atteint 80.000 gobelets consommés à Marseille. » Les efforts des organisateurs en collaboration avec Asahi, le brasseur japonais, fournisseur officiel de la Coupe du monde, conjugués à la baisse des températures devraient permettre aux spectateurs de France-Namibie de boire des bières sans faire la queue pendant une heure jeudi soir au Vélodrome.

Une étonnante marque de bronzage sur le poignet gauche de Jaco Peyper. Mais pourquoi l’arbitre du choc France-Nouvelle-Zélande ne portait-il pas de montre ? Selon le média néo-zélandais Stuff, les officiels sont en conflit avec Tudor, le chronométreur officiel de la Coupe du monde depuis 2017. Ce dernier aurait demandé aux arbitres d’acheter eux-mêmes leur montre. Une décision provoquée par le fait qu’un officiel a revendu la sienne, estimée à 23.000 euros, après la finale du Mondial 2019 entre l’Afrique du Sud et l’Angleterre. Une pratique interdite pour Tudor (l’arbitre, lui, avait assurer l’ignorer). Toujours est-il que les arbitres ont donc décidé de boycotter le chronométreur officiel lors des premiers matchs de la compétition en officiant sans montre. Un accord a-t-il été trouvé depuis avec la marque suisse ? Pas sûr. Mais les officiels ont retrouvé leurs montres lors des dernières rencontres.

A Marseille, le premier match entre l’Angleterre et l’Argentine a été marqué par des scènes de chaos aux abords du stade Vélodrome, des milliers de spectateurs restant bloqués sur le parvis, devant les tribunes. Des problèmes sont aussi survenus à Bordeaux. « On a indiscutablement connu des dysfonctionnements », a reconnu la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, la semaine passée. Depuis, force est de constater que le flux de spectateurs n’a pas entraîné de gros couacs. Présente à Nice dimanche pour assister à Angleterre-Japon à l’Allianz Riviera, l’ancienne joueuse de tennis a détaillé les mesures mises en place pour fluidifier l’acheminement du public au stade. « On travaille avec les commerces et les bars des villes pour que tout le monde arrive suffisamment tôt au stade, dit-elle à Nice Matin. Pour cela, il faut qu’ils aient de quoi passer du temps agréable une fois à proximité de l’enceinte. » Autour du stade les buvettes ferment une heure avant le coup d’envoi. Et l’ouverture des portes est passée de deux à trois heures avant le début du match.

Source : RMC Sport

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