L’international Australien Suliasi Vunivalu est arrivé au Stade Rochelais il y a trois semaines en tant que joker médical de Raymond Rhule.

Ce-dernier s’était retrouvé en difficulté pour son premier match de Top 14 disputé contre Vannes.

Interrogé via Sud-Ouest, le joueur de 29 ans a expliqué se sentir bien à La Rochelle. Extrait:

Je me sens bien. Il y a beaucoup d’étrangers ici, comme Will Skelton, « Lep’s » (Levani Botia), qui m’ont beaucoup aidé, comme les Français, ils me traduisent tout. Les gars sont très prévenants, ils sont tous sympas. Je me plais à La Rochelle, tout le monde m’a bien accueilli, je suis heureux d’être ici.

Il explique comment il a été approché par le Stade Rochelais. Extrait:

C’était après le Super Rugby, j’étais en vacances à Bali (sourire) mon agent m’a dit « il y a une offre, tu peux l’accepter ou pas mais je pense que c’est une bonne opportunité pour toi si tu veux explorer le rugby mondial, ou alors, tu peux rester en Australie. On pourra en parler quand tu seras de retour ».

Et puis, la saison dernière, j’avais parlé avec Will pendant la Coupe du monde. Il m’avait montré les images de la victoire du club en Champions Cup, la façon dont ils ont célébré ça avec la ville… On en a parlé avec Will. C’était difficile de quitter la maison, mais c’est une nouvelle aventure, un nouveau pays, c’est bien d’expérimenter cela.

Il ne cache pas qu’il a été compliqué de tirer un trait sur les Wallabies en quittant le pays. Extrait:

Oui, ça m’a traversé l’esprit mais si vous vous entraînez bien et que vous jouez bien, vous pouvez évidemment être sélectionné. J’y ai pensé, bien sûr, mais je dois saisir les opportunités à chaque fois qu’elles se présentent.

Il avoue avoir rencontré des difficultés lors du match contre Vannes. Extrait:

C’était bizarre, parce que ce n’était que ma troisième semaine ici. J’en ai parlé à l’un des coaches, dehors, c’était difficile, je ne parlais pas la langue, je ne savais même pas tous les noms des garçons (sourire), c’était à pleurer. Mais maintenant, c’est beaucoup mieux, je connais le nom de tout le monde, je peux leur appeler si j’ai besoin du ballon. Ce sera plus facile que lors de mon premier match (rires). Je suis en forme, je connais bien nos plans de jeu, et je suis bien entouré.

Il indique avoir été impressionné par la ferveur qui règne en Top 14. Extrait:

Je n’avais jamais vécu une expérience telle que ce premier match à domicile, avec tous les spectateurs qui font un tunnel pour nous accompagner jusqu’au vestiaire, tout en chantant, en faisant du bruit. Si seulement cela pouvait être comme ça en Australie… Les fans français sont très fous, c’est excitant de voir comment ils soutiennent leur club. D’un point de vue du jeu, le rugby reste du rugby, il y a beaucoup d’internationaux dans les équipes. On dit que c’est plus rapide en Super Rugby et plus lent ici, mais c’est pareil. Nous jouons avec la même intensité, c’est dur.

Pour conclure, il indique que son souhait est de rester à La Rochelle durant plusieurs saisons. Extrait:

Oui. La Rochelle est une belle ville, elle est petite. Les gars sont assez proches, on se retrouve tous les lundis ou mardis après l’entraînement. J’aime La Rochelle, ce n’est pas grand comme Paris, et ils me disent que c’est bien en été, j’ai hâte d’y être (rire).