Toulouse frappe fort

Toulouse frappe fort

Le samedi 3 décembre 2011 à 17:08 par David Demri

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Toulouse inflige une lourde défaite à Toulon (33-12) et garde sa place de leader du championnat. Retrouvant toute leur imagination offensive, les Toulousains ont même décroché le bonus offensif face à la meilleure défense du Top 14. Le RCT a craqué au fil du temps sur le plan physique.
Dans cette rencontre débridée malgré l’enjeu, le Stade toulousain a envoyé un message fort à la concurrence en remportant un succès bonifié face à des Toulonnais pourtant venus avec des ambitions au Stadium. Si l’issue de la rencontre a quelque peu tardé à se dessiner, les coéquipiers de Dusautoir ont livré une prestation de grande qualité face à une formation varoise qui a eu le mérite de ne jamais fermer le jeu, affichant elle aussi de belles intentions. Seulement, la différence s’est faite sur la concrétisation, qui a cruellement fait défaut aux Toulonnais lors du second acte.
Car lors des quarante premières minutes, Wilkinson a maintenu le RCT à flot, matérialisant au pied la moindre occasion qui se présentait. Un froid réalisme avec des points inscrits sur chaque incursion et un sans-faute au pied (4/4) qui avait pour effet de semer le doute dans les têtes des Toulousains. Pourtant dominateurs et notamment en conquête où la mêlée fut impériale et le contre en touche très performant, les champions de France en titre ne pouvaient pas se reposer sur leurs lauriers. Car si Matanavou concrétisait en coin un superbe mouvement (7-3, 17e), McAlister avait échoué auparavant sur ses deux premières tentatives au pied (5e, 11e). Et quand sa mire était enfin réglée, il fallait faire face aux retours des Toulonnais dans la foulée, tant et si bien que le Stade toulousain ne parvenait jamais à se détacher, malgré l’énorme activité d’un Picamoles et d’un Fritz étincelants.
Le RCT manque de réalisme et se fait punir
Pour venir à bout de l’hôte varois, il a donc fallu faire preuve de patience et le rythme s’est nettement accéléré dès le retour des vestiaires où McAlister passait deux nouvelles pénalités 45e, 49e, 19-12). Même en infériorité après le carton jaune reçu par Johnston (46e), le Stade toulousain, qui croulait sous les pénalités, ne baissait jamais le pied, s’appuyant sur une énorme défense. Impuissants face à un véritable rideau de fer, les coéquipiers de Wilkinson manquaient de réalisme et de maîtrise sur leurs temps forts, ne trouvant jamais les solutions. En effet, il y avait toujours une faute de main, un mauvais choix ou des Toulousains plus fringants pour enrayer les bonnes intentions des Varois.
Dans ce contexte, qui plus est à l’extérieur, la note peut s’avérer très lourde au final. Après avoir laissé passer sa chance, le RCT a peu à peu cédé face aux assauts de Toulousains qui ont su faire le dos rond sur leurs temps faibles. Ainsi, Clerc venait dans un premier temps donner une avance confortable aux siens (26-12, 58e) avant que Burgess n’aplatisse l’essai du bonus en toute fin de rencontre sur une interception (33-12, 77e).
Au final, Toulon repart donc sur la rade à vide, sérieusement corrigé en seconde période. Le RCT aura pu mesurer l’ampleur du travail qu’il lui restait à accomplir pour se hisser au niveau de Toulousains qui ont, à degré moindre que leurs hôtes, fait preuve d’un manque de réalisme à certains moments. Ils ne feront pas malgré tout les difficiles puisqu’ils confortent leur première place et se rassurent sur les fondamentaux, à une semaine du déplacement périlleux aux Harlequins pour jouer la tête de leur poule en H Cup.

Toulouse inflige une lourde défaite à Toulon (33-12) et garde sa place de leader du championnat. Retrouvant toute leur imagination offensive, les Toulousains ont même décroché le bonus offensif face à la meilleure défense du Top 14. Le RCT a craqué au fil du temps sur le plan physique.

Dans cette rencontre débridée malgré l’enjeu, le Stade toulousain a envoyé un message fort à la concurrence en remportant un succès bonifié face à des Toulonnais pourtant venus avec des ambitions au Stadium. Si l’issue de la rencontre a quelque peu tardé à se dessiner, les coéquipiers de Dusautoir ont livré une prestation de grande qualité face à une formation varoise qui a eu le mérite de ne jamais fermer le jeu, affichant elle aussi de belles intentions. Seulement, la différence s’est faite sur la concrétisation, qui a cruellement fait défaut aux Toulonnais lors du second acte.

Car lors des quarante premières minutes, Wilkinson a maintenu le RCT à flot, matérialisant au pied la moindre occasion qui se présentait. Un froid réalisme avec des points inscrits sur chaque incursion et un sans-faute au pied (4/4) qui avait pour effet de semer le doute dans les têtes des Toulousains. Pourtant dominateurs et notamment en conquête où la mêlée fut impériale et le contre en touche très performant, les champions de France en titre ne pouvaient pas se reposer sur leurs lauriers. Car si Matanavou concrétisait en coin un superbe mouvement (7-3, 17e), McAlister avait échoué auparavant sur ses deux premières tentatives au pied (5e, 11e). Et quand sa mire était enfin réglée, il fallait faire face aux retours des Toulonnais dans la foulée, tant et si bien que le Stade toulousain ne parvenait jamais à se détacher, malgré l’énorme activité d’un Picamoles et d’un Fritz étincelants.

Le RCT manque de réalisme et se fait punir

Pour venir à bout de l’hôte varois, il a donc fallu faire preuve de patience et le rythme s’est nettement accéléré dès le retour des vestiaires où McAlister passait deux nouvelles pénalités 45e, 49e, 19-12). Même en infériorité après le carton jaune reçu par Johnston (46e), le Stade toulousain, qui croulait sous les pénalités, ne baissait jamais le pied, s’appuyant sur une énorme défense. Impuissants face à un véritable rideau de fer, les coéquipiers de Wilkinson manquaient de réalisme et de maîtrise sur leurs temps forts, ne trouvant jamais les solutions. En effet, il y avait toujours une faute de main, un mauvais choix ou des Toulousains plus fringants pour enrayer les bonnes intentions des Varois.

Dans ce contexte, qui plus est à l’extérieur, la note peut s’avérer très lourde au final. Après avoir laissé passer sa chance, le RCT a peu à peu cédé face aux assauts de Toulousains qui ont su faire le dos rond sur leurs temps faibles. Ainsi, Clerc venait dans un premier temps donner une avance confortable aux siens (26-12, 58e) avant que Burgess n’aplatisse l’essai du bonus en toute fin de rencontre sur une interception (33-12, 77e).

Au final, Toulon repart donc sur la rade à vide, sérieusement corrigé en seconde période. Le RCT aura pu mesurer l’ampleur du travail qu’il lui restait à accomplir pour se hisser au niveau de Toulousains qui ont, à degré moindre que leurs hôtes, fait preuve d’un manque de réalisme à certains moments. Ils ne feront pas malgré tout les difficiles puisqu’ils confortent leur première place et se rassurent sur les fondamentaux, à une semaine du déplacement périlleux aux Harlequins pour jouer la tête de leur poule en H Cup.

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  1. pers@onne 3 décembre 2011 at 20h

    surtout pour des fatigués en plus ils y ont mis la maniére !!

  2. Mimo83 3 décembre 2011 at 20h

    Bon, passé la déception, quand même légitime après une telle claque, que dire sinon que le meilleur a gagné, et que nous avons encore beaucoup de travail pour l'emporter, comment dire, "régulièrement" face à des adversaires de ce calibre, j'ai nommé Toulouse et Clermont (cf. la victoire de ces derniers face à Castres).

    Toulouse et Clermont sont au-dessus. Castres et nous, par exemple, sommes un cran en dessous. Et d'autres, comme le Racing ou Paris sont encore un petit cran derrière nous etc… Bref, nous sommes à notre place, 4ème.

    Pour en revenir à notre équipe et à nos joueurs : nous avons été pris sur la dimension et la densité physique, dominé par collectif plus huilé, fait preuve d'une certaine fébrilité qui nous a parfois forcé à en faire trop, à sur-jouer, nous avons fait quelques fautes de main ou des erreurs de placement fatales…

    Certains joueurs n'ont pas été à la hauteur, mais pour autant, tout n'est pas à jeter. Une telle défaite face à l'ogre Toulousain, c'est certainement une nouvelle étape pour la construction de notre collectif, un collectif encore jeune et oui, probablement destabilisé par la titularisation de Giteau. Non pas que Giteau soit subitement devenu mauvais, bien au contraire, mais nous avons là tout simplement la preuve que si les individualités ont leur importance, le collectif et la solidarité l'emporteront souvent, sinon toujours.

    Bref, avec un peu de recul, on a mal à la tête (restons poli, hein ^^) mais il faut espérer que cette lourde défaite sera un mal pour un bien… Nous verrons bien, mais autant nous sommes pas une équipe de bras cassés ce soir, autant nous ne serons pas des demis dieux en cas de victoire nette et de bonus offensif face à Agen, par exemple.

  3. passionercete 4 décembre 2011 at 10h

    Pas mieux Mimo! 😉 💡

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