Toulonnais et Parisiens sont prêts à en découdre
Toulonnais et Parisiens sont prêts à en découdre
Le vendredi 5 juin 2015 à 9:43 par David Demri
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La journée d’avant-match a parfois été agitée mais Parisiens et Toulonnais sont prêts à en découdre dans la canicule bordelaise.
« Si on est favoris, ils n’ont qu’à pas venir, sourit Julien Arias. Est-ce nous qui avons les titres de champions d’Europe, de champions de France ? »L’ailier parisien répond ainsi à Mourad Boudjellal, le président toulonnais, qui ne voit que des qualités au Stade Français. Ah, le Pinocchio de la Rade… Ses feintes n’endorment pas l’adversaire mais « piquent ses joueurs », salue Gonzalo Quesada. Le manager parisien connaît l’artiste, qui l’avait embauché au RCT (2006-2007), et s’amuse de ses sorties.
Et puis, pour vous dire, on était hier entre gens d’excellente compagnie. Pas de passif entre les deux clubs, alors pas un mot de trop, pas une vacherie dans la salle de presse de ce curieux stade qui, au moins, est nouveau par son architecture extérieure qui le fait ressembler à on ne sait quoi. Surprenant. Comme de rencontrer Sergio Parisse et Raphaël Lakafia hier matin, avant 9 heures à Paris, sur le quai d’une gare Montparnasse affligée. Une caténaire fatiguée, des trains qui ne partent plus et la galère pour les deux troisième-ligne parisiens, interdits d’avion pour éviter tout risque de phlébite après des blessures au mollet.
« Merci la SNCF !, ironisait Parisse hier soir, en conférence de presse. À l’heure où notre train démarrait (10 h 50 au lieu de 9 h 21), nos coéquipiers étaient à Bordeaux… » Au wagon-bar, Lakafia a joué au gregario pour son capitaine : six bouteilles d’eau ! avant que le TGV finisse par démarrer « C’est pour mettre dans la machine à glaçons qu’on a apportée, explique Lakafia. Ensuite, on se mettra de la glace sur les muscles. » Le duo a fini par rallier Bordeaux, l’hôtel, les copains…
Et pas question de manquer la demi-finale, ce que glissait le Wallisien dans le train. « Je joue », affirme aussi Sergio Parisse. Un peu plus tôt, Bernard Laporte avait ri : « Avant une demi-finale, il y a moins de blessés. Même s’il lui manque une jambe, le mec veut jouer. » Alors, un gnon au mollet… La chaleur annoncée (35° C hier, près de 30 au coup d’envoi ce soir), elle, n’empêchera personne de jouer ; courir longtemps, en revanche… « Jusqu’à il y a deux jours, on avait le survêtement, à Paris, témoigne Quesada. Là, les mecs sont sortis de l’hôtel et, arrivés au stade, ils étaient tout rouges. » Et Laporte, sur l’éventualité de rester en Gironde en cas de succès ce soir, a avoué : « Non, non. On rentre à Toulon. Au frais. »
Source: lequipe.fr
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2 Commentaires
T’inquiète ARIAS , ils vont se charger de te le dégonfler ton gros :watermelon: . Fait bien ton pti guignol , surtout ! :-*
Heureusement qu’on joue le soir, vu les températures de ouf qu’il fait !!!