Même s’ils ont laissé de l’énergie en demie contre le Munster, les Varois ne comptent pas se relâcher contre le Stade français. Objectif: la première place.

« Ce match est comme une finale« . A l’instar de Michael Claassens, les Toulonnais n’entendent pas lâcher du lest, samedi face au Stade français. Assurés de jouer les phases finales, les joueurs du RCT visent « les deux premières place pour éviter le barrage« , poursuit le demi de mêlée sud-africain. Pour cette ultime journée de Top 14, Bernard Laporte a donc choisi de garder son groupe sous pression, après la qualification pour le finale de H Cup, avec seulement Jonny Wilkinson et Danie Rossouw laissés au repos. Toujours privé de Botha et Masoe, le staff enregistre cependant le retour d’Ali Williams, sur le flanc depuis le déplacement à Clermont.

Ainsi, si le match ne sera pas galvaudé, quelques rotations vont avoir lieu dans le XV de départ, par rapport à la demi-finale de H Cup. Menini, Castrogiovanni, Bruni, Mikautadze ou encore Michalak et Claassens devraient débuter. « On va injecter du sang neuf mais les garçons qui vont jouer ont intérêt d’être bons. Ceux qui se manqueront, resteront à la maison par la suite », prévient Laporte. Avec la finale de H Cup qui se profile ainsi que les phases finales du Top 14, les places vont être chères du côté de Toulon et l’ensemble du groupe voudra participer à la fête. La motivation sera donc de mise pour la réception des parisiens à l’Allianz Riviera de Nice. « Ils vont venir pour espérer décrocher un place dans les six. Ça va être dur et nous allons devoir être à notre niveau« , détaille Claassens.

Surtout que le RCT voudra laver l’affront du match aller. A l’époque, l’escouade Rouge et Noire était passée complément à travers (23-0 en faveur du Stade français). « Ils avaient été très bons et nous très mauvais« , résume le manager varois. Et de poursuivre: « On a parlé de ce match cette semaine et on a regardé ce qui n’avait pas fonctionné à l’époque. Nous avions été défaillants en mêlée notamment« . Les avants n’avaient pas été les seuls à avoir la tête à l’envers ce jour de novembre. La charnière, déjà composée de Claassens et Michalak, avait souffert sur la pelouse de Jean-Bouin. « A l’époque, on avait fait une erreur en faisant reprendre Fred (Michalak) trop tôt. Son épaule était encore fragile et cela s’était vu sur l’essai de Plisson », rappelle Laporte.

L’heure n’est donc pas à la décompression ni à « l’enflammade » du côté de Toulon, où l’équipe continue de travailler afin de poursuivre sa série de cinq victoires de rang, toutes compétitions confondues. Surtout, un succès permettrait au RCT de souffler avant de lancer le sprint final.

Source: rugbyrama.fr