Toulon, un final fou

Toulon, un final fou

Le dimanche 15 janvier 2012 à 23:43 par David Demri

Publicité

Au bout du suspense, les Toulonnais ont remporté une victoire bonifiée en Challenge contre Lyon sur le score de 29 à 10. Les Varois ont fait le nécessaire grâce à dix dernières minutes de feu dans lesquelles ils ont marqué deux essais, dont un de 100 mètres. Le RCT a son destin entre les mains.
Ils l’ont fait. Les Varois sont parvenus à décrocher une victoire assortie d’un point de bonus offensif, qui les conforte dans leur place de leader de la poule 2 de Challenge Européen. Un succès noué dans les arrêts de jeu, au terme d’un final d’anthologie. Mais que ce fut dur  : « Il y a eu deux mi-temps » expliquait Bernard Laporte à l’issue de la rencontre. « Une première mi-temps catastrophique, où l’on ne parvient pas à accélérer le jeu, et dans laquelle on ne se sauve que grâce à notre mêlée. Puis une deuxième, plus intéressante « , résumait Bernie. Une analyse juste de celui qui a dû piaffer d’impatience pendant le premier acte.
Stressés, fébriles, et surtout incapables de s’adapter au pressing défensif lyonnais, les Varois ont couru après le ballon. Heureusement, ils n’ont pas couru après le score, grâce à une première réalisation de Senatore, bien servi par Magnaval qui s’enfilait au ras d’une mêlée. Mais à 10 à 3 à la mi-temps, la mission varoise était loin d’être accomplie… d’autant que les Lyonnais, décomplexés, signaient une très belle prestation dans l’animation offensive. Seule certitude, la domination sans partage de la mêlée toulonnaise sur son homologue. A tel point que chaque mêlée se concluait automatiquement par une pénalité pour le RCT.
L’essai du bout du monde
La reprise recommençait sur un scénario identique. Des maladresses toulonnaises, systématiquement rattrapées par leur toute-puissance en mêlée fermée. L’histoire, ponctuée par des essais refusés à Benjamin Lapeyre (au nombre de trois, pour diverses raisons) allait se répéter jusqu’à l’heure de jeu, moment où les Toulonnais décidèrent d’insister dans l’axe. Plus puissants, les Varois trouvèrent les deux failles dans le rideau lyonnais: une au coeur des regroupements, et l’autre dans la zone du 10. Et le siège finit par payer. Profitant d’une mauvaise prise en touche de N’Zi et d’un cafouillage de Leguizamon, Gunther aplatissait quelques minutes après les sursaut d’orgueil lyonnais (essai de Bontinck à la 75ème).
Et puis les choses s’emballèrent. Wilko transforma si vite qu’il prenait en défaut le corps arbitral, réduit à demander la vidéo pour valider les points. A ce moment précis, il restait trente secondes aux Varois pour aller chercher le bonus. Le ballon arrive à Gunther, qui fixe deux défenseurs et donne à Palisson, qui perce sur quarante mètres. Celui-ci retrouve Chesney, Cibray écarte sur Senatore venu à hauteur. Le Puma transmet à Wilko qui, d’une majestueuse double sautée à hauteur des 22 mètres lyonnais trouve Rooney lancé plein fer. L’arrière s’écroule dans l’en-but, et Mayol s’enflamme. Trente secondes de folie, que seuls de vrais « fadas » de la Rade auraient pu produire. Un final de fou, parce que… Toulon, tout simplement.

Au bout du suspense, les Toulonnais ont remporté une victoire bonifiée en Challenge contre Lyon sur le score de 29 à 10. Les Varois ont fait le nécessaire grâce à dix dernières minutes de feu dans lesquelles ils ont marqué deux essais, dont un de 100 mètres. Le RCT a son destin entre les mains.

Ils l’ont fait. Les Varois sont parvenus à décrocher une victoire assortie d’un point de bonus offensif, qui les conforte dans leur place de leader de la poule 2 de Challenge Européen. Un succès noué dans les arrêts de jeu, au terme d’un final d’anthologie. Mais que ce fut dur  : « Il y a eu deux mi-temps » expliquait Bernard Laporte à l’issue de la rencontre. « Une première mi-temps catastrophique, où l’on ne parvient pas à accélérer le jeu, et dans laquelle on ne se sauve que grâce à notre mêlée. Puis une deuxième, plus intéressante « , résumait Bernie. Une analyse juste de celui qui a dû piaffer d’impatience pendant le premier acte.

Stressés, fébriles, et surtout incapables de s’adapter au pressing défensif lyonnais, les Varois ont couru après le ballon. Heureusement, ils n’ont pas couru après le score, grâce à une première réalisation de Senatore, bien servi par Magnaval qui s’enfilait au ras d’une mêlée. Mais à 10 à 3 à la mi-temps, la mission varoise était loin d’être accomplie… d’autant que les Lyonnais, décomplexés, signaient une très belle prestation dans l’animation offensive. Seule certitude, la domination sans partage de la mêlée toulonnaise sur son homologue. A tel point que chaque mêlée se concluait automatiquement par une pénalité pour le RCT.

L’essai du bout du monde

La reprise recommençait sur un scénario identique. Des maladresses toulonnaises, systématiquement rattrapées par leur toute-puissance en mêlée fermée. L’histoire, ponctuée par des essais refusés à Benjamin Lapeyre (au nombre de trois, pour diverses raisons) allait se répéter jusqu’à l’heure de jeu, moment où les Toulonnais décidèrent d’insister dans l’axe. Plus puissants, les Varois trouvèrent les deux failles dans le rideau lyonnais: une au coeur des regroupements, et l’autre dans la zone du 10. Et le siège finit par payer. Profitant d’une mauvaise prise en touche de N’Zi et d’un cafouillage de Leguizamon, Gunther aplatissait quelques minutes après les sursaut d’orgueil lyonnais (essai de Bontinck à la 75ème).

Et puis les choses s’emballèrent. Wilko transforma si vite qu’il prenait en défaut le corps arbitral, réduit à demander la vidéo pour valider les points. A ce moment précis, il restait trente secondes aux Varois pour aller chercher le bonus. Le ballon arrive à Gunther, qui fixe deux défenseurs et donne à Palisson, qui perce sur quarante mètres. Celui-ci retrouve Chesney, Cibray écarte sur Senatore venu à hauteur. Le Puma transmet à Wilko qui, d’une majestueuse double sautée à hauteur des 22 mètres lyonnais trouve Rooney lancé plein fer. L’arrière s’écroule dans l’en-but, et Mayol s’enflamme. Trente secondes de folie, que seuls de vrais « fadas » de la Rade auraient pu produire. Un final de fou, parce que… Toulon, tout simplement.

Source: rugbyrama.fr

Publicité

  1. Jay-b 16 janvier 2012 at 02h

    Je reve ou le rédacteur de l'article aime bien Toulon ?

    Non parce que le dernier paragraphe, et la dernière phrase… jamais vu ça dans rugbyrama !

  2. orques 16 janvier 2012 at 09h

    l a dernière phrase résume tout! Il n'y a qu'à Toulon que l'on peut voir ça!

  3. Olive 16 janvier 2012 at 09h

    Idem… bel article.

    Le rédacteur a tout simplement était emballé (comme tout le monde) par le dernier essai de folie!!!

    Comme quoi à Toulon les journalistes ont aussi autre chose à raconter que les transferts étincelants, les voyous ou mercenaires, les déclarations présidentielles…

    Parce que… Toulon tout simplement!

  4. Seb 16 janvier 2012 at 09h

    Dernière action juste exceptionnelle !

  5. Rom 16 janvier 2012 at 12h

    Depuis le temps que nous attendions cela !

    Enfin les journalistes parlent de nous et surtout de notre rugby !

    Enfin ils touchent du doigt ce qui nous fait rêver et que l'on sait capable depuis toujours !

    Je me régale de lire ça de la part de rugbyRama !

Comments are closed.