Impressionnant de facilité depuis le début de la saison, Toulon a été bousculé ce jeudi. Mais sans développer son meilleur rugby, le leader du Top 14 est tout de même parvenu à s’imposer face Stade Français (24-19). Dès la première minute, Rudi Wulf, de retour dans l’effectif varois après son départ en 2011 pour la Nouvelle-Zélande, est passé tout proche d’un essai, refusé par M. Attalah après visionnage vidéo. Aligné une nouvelle fois en 9, Frédéric Michalak a été percutant. Et, jusqu’à son échec avant la pause, Johnny Wilkinson a lui concrétisé tous les temps forts des siens. Les Parisiens n’ont pourtant jamais été décrochés en première période. Sans complexes et sans doute boostés par leur victoire la semaine dernière contre Toulouse (28-24), ils se sont montrés joueurs en attaque, et disciplinés face aux offensives adverses. A la pause, Toulon menait (12-6), mais la frustration était palpable du côté des locaux, à l’image de l’accrochage sur le chemin des vestiaires entre Bakkies Botha et Pascal Papé.

Les Parisiens sont passés près de l’exploit

Dans la seconde période, les Toulonnais se sont contentés de gérer leur avance, et d’épuiser physiquement le Stade Français grâce à leur banc fourni. Une stratégie qui a bien failli se retourner contre eux, quand à dix minutes du terme, Jérôme Porical offrait un bonus défensif virtuel à son équipe (18-12, 69e). Dans la foulée, Toulon a tenté de réagir mais s’est fait contrer par Hugo Bonneval, auteur d’un essai de 80 mètres qui a permis à son équipe de prendre l’avantage pour la première fois de la rencontre (18-19, 72e). Deux pénalités de Wilkinson dans les dernières minutes ont finalement libéré Mayol. «On a réussi l’essentiel en sauvant les quatre points», résumait Sébastien Tillous-Borde au micro de Canal+ après la rencontre. On était bien loin du 59-0 de la semaine passée, mais Toulon reste invaincu à domicile et solide leader du Top 14.

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