Toulon-Racing: quand les étoiles reviennent sur terre (letemps.ch)
Toulon-Racing: quand les étoiles reviennent sur terre (letemps.ch)
Le jeudi 26 août 2010 à 21:55 par David Demri
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Toulon et le Racing-Métro offrent un gros choc vendredi à Mayol en ouverture de la 3e journée du Top 14 de rugby entre deux clubs aux ambitions débordantes, monuments du rugby français de retour dans la lutte pour le titre mais douchés par leur début de saison en demi-teinte.
Le 25 mai 2008, Toulon dominait le Racing (31-17) lors d’un choc de Pro D2 déjà constellé d’étoiles et gagnait dans la foulée son billet pour le Top 14. Le Racing suivait un an plus tard avec comme premier succès d’estime une place de barragiste tandis que Toulon s’inclinait en demi-finale, tous deux contre le futur champion de France, Clermont.
« Le message qu’ont passé ces deux clubs, c’est que tout était encore possible avec des projets structurés. Tout le monde, le rugby, le championnat, y trouve son compte. Il y a deux projets différents, deux philosophies différentes, chacun avec ses atouts. Mais c’est une bonne chose que Toulon et le Racing, qui n’étaient plus dans le panorama du rugby français, retrouvent leur place », estime le directeur sportif du Racing, Pierre Berbizier.
Les deux cylindrées présentent de nombreux points communs: budgets dépassant les 18 millions d’euros, présidents fortunés et ambitieux (Mourad Boudjellal dans la rade, Jacky Lorenzetti dans les Hauts-de-Seine), « projets structurés » incarnés par des directeurs sportifs tout puissants, Philippe Saint-André et Pierre Berbizier. Et constellation de stars sur le terrain (Wilkinson, Contepomi, Van Niekerk, George Smith à Toulon, Hernandez, Chabal, Nallet et Steyn au Racing).
Mais ils partagent surtout la volonté de détrôner les habituels champions que sont Toulouse, le Stade Français, Biarritz, Perpignan et désormais Clermont, qui se sont arrogé les 17 dernières levées du Bouclier de Brennus.
Pour l’heure, après les objectif clamés hauts et fort à Toulon et mezza voce au Racing, l’heure est déjà au rachat. Le RCT a chuté d’entrée à Mayol, une première depuis le 14 mars 2009, contre Bayonne (22-26) et s’est repris sans éclat à Biarritz (19-3). Quant au Racing, son premier succès à Brive a laissé place à une déroute à Montpellier (16-39).
« A Biarritz, on a essayé un jeu différent. Les grands connaisseurs du rugby disent que l’on a moins joué, mais on s’est quand même créé trois occasions nettes d’essai. Ce qui m’importe, c’est que l’on redevienne efficace », souligne Saint-André, qui récupère le demi de mêlée Pierre Mignoni et le 3e ligne Joe van Niekerk.
Le Racing, de son côté, enregistre le retour de Benjamin Fall mais surtout le retour dans le Top 14 de l’Argentin Juan Martin Hernandez, ancien du Stade Français, recrue vedette de l’intersaison, cinq jours avant la réception de Clermont.
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