Quand on s’aime, il paraît qu’on ne compte pas. On ne sait pas si les Toulonnais et les Montpelliérains nourrissent une véritable passion commune, mais ce qui est sûr c’est que samedi (16h40) ils s’affronteront déjà pour la troisième fois de la saison. Pour Matt Giteau, trois-quarts centre du RCT, ces retrouvailles sont synonymes de gros match. « Le premier match, en Top 14 (victoire du RCT 25-32) était très physique. Le deuxième en Coupe d’Europe (victoire du RCT 37-16) n’était pas le reflet du premier match, ni du vrai niveau de Montpellier car les entraîneurs avaient envoyé une équipe fortement remaniée ». A quoi faut-il alors s’attendre samedi pour ce dernier match de poule ? Le fait que Montpellier puisse se qualifier pour les quarts en cas de victoire devrait donner un indice. « On devrait d’avantage se rapprocher de celui disputé chez eux en août. Je pense qu’aujourd’hui, Montpellier est au niveau de Toulouse et Clermont. Et le décès de leur entraîneur, Eric Béchu, va leur donner un supplément de motivation ».

Complémentaire avec Mermoz ou Bastareaud

Dans ce contexte, on ne peut s’empêcher de faire remarquer à Giteau que la défense varoise n’a pas toujours été exemplaire ces derniers temps. Pas de quoi inquiéter l’ambianceur vedette du RCT. « Face au Racing, c’était juste une erreur et face à Cardiff, on a produit beaucoup de jeu avec le souci premier de prendre plaisir. On menait largement au score et si le match avait été serré, je ne pense pas qu’on aurait pris autant de risques et autant d’essais. Ce n’est pas l’exact reflet de notre prestation défensive ». Ce qui est sûr, c’est que Matt Giteau s’est installé au centre de l’attaque toulonnaise et pourrait presque se permettre de choisir son partenaire. D’ailleurs, entre Maxime Mermoz et Mathieu Bastareaud, vers qui son cœur penche-t-il ? « En ce moment, « Basta » est en pleine forme et exploite à fond ses qualités de joueur très physique. « Max » parle beaucoup en défense et il est aussi en forme. Ce sont deux grands joueurs et je prends autant de plaisir à jouer avec l’un ou l’autre. Il n’y a pas une énorme différence entre les deux. La seule se situe en défense. Avec « Basta », je défends en premier centre. Avec « Max », en deuxième. Je ne fais que m’adapter à leur préférences ».

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