Toulon, l’espoir perdure

Toulon, l’espoir perdure

Le vendredi 1 juin 2012 à 9:22 par David Demri

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Qualifié directement pour les demies en 2010, une saison à peine après son retour en première division… huitième et privé de phases finales sur le fil par Montpellier (défaite à du Manoir lors de la J30, 3-27)… Troisième et recevant à Mayol pour les barrages… en trois saisons, le RCT a presque tout connu, et rêve de tout connaître d’ici le 9 juin avec un titre en guise de récompense.

Une issue plus que possible tant les Toulonnais ont été réguliers cette saison, au classement du moins. Si l’entame fut poussive, ces derniers ne pointant qu’à la 8ème place au soir de la 6ème journée, la suite ne souffra plus de beaucoup de critiques. En effet, vainqueur de Perpignan avec le bonus lors de la J7 (38-0), Toulon entra dans le quatuor de tête pour ne plus en sortir. Mieux il monta sur la troisième marche du podium à mi-saison pour ne plus en descendre.

C’est donc logiquement que le club varois a assuré la réception de son match de barrage, devant se satisfaire de cette issue tant Toulouse et Clermont semblaient intouchables. Pourtant, la dernière ligne droite offrit quelques sueurs froides au peuple Rouge et Noir et souleva quelques interrogations. En effet, si Toulon remporta ses deux derniers matchs de la première phase, il resta incapable de s’imposer de la 22ème journée à la 24ème, s’inclinant chez deux mal classés (9-14 à Brive et 13-22 à Agen) et concédant le nul à Mayol contre Castres (25-25) après avoir pourtant mené 25-6 après seulement une demi-heure de jeu…

Ceci dit, cela resta à l’état d’interrogation, sans jamais atteindre celui d’inquiétudes. Car parallèlement à cela, le RCT menait sa campagne européenne en Amlin Challenge Cup de main de maître pour atteindre la finale. D’aucuns diront que Toulon s’est essoufflé, les autres parleront de gestion. Un coup de poker perdant, car malgré la qualification en poche, les hommes de Bernard Laporte se sont inclinés en phase finale face à Biarritz (18-21).

Aussi, à l’abord de ce match de barrage, il était logique de se demander comment les Varois auraient digéré cette double campagne forcément éreintante, mais surtout la désillusion de cette finale. Au terme de la première période face au Racing-Métro 92, force était de constater que les Toulonnais ne s’étaient pas encore remis la tête à l’endroit. Au terme de la seconde, et au prix d’un retour énorme, ils prouvaient à nouveau que le mental de cette équipe était à toute épreuve.

Toulon retrouve donc les demi-finales du championnat deux ans après sa dernière participation… face à Clermont à Saint-Etienne. Les hommes de Bernard Laporte se sont fait très peur, mais sont passés. Il ne leur reste plus qu’un match pour rejoindre le stade de France et rêver du titre, mais il faudra jouer un cran au dessus que ces dernières semaines pour se défaire des irrésistibles Jaunards. Mais au mental, Toulon ne craint personne.

LNR

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