Dominée physiquement par le RCT (31-46), l’USAP a encaissé une cruelle défaite qui risque de l’obliger à jouer son maintien lors de la dernière journée.

Et à l’heure de jeu, Perpignan a craqué face à la puissance jamais démentie du RCT. Le scénario était presque écrit d’avance, même si les Catalans ont fait plus que tenir tête aux Varois avec deux essais inscrits en première période par Michel (20e) et Guirado (33e). Pas de quoi inquiéter des Toulonnais, qui avaient répondu par Bruni (29e) et Steffon Armitage (40e) et qui se montraient bien en place avec un Fred Michalak à son aise à l’ouverture.

Plus que des figurants, les Perpignanais ont fini par être soulés de coups. Par deux fois, Mjekevu devait jouer les pompiers de service en poussant en touche Smith et Delon Armitage au moment où ils aplatissaient. Poussés dans leurs derniers retranchements, les Sang et Or baissaient forcément de régime alors que l’entrée des remplaçants toulonnais ne changeait rien à la cadence du RCT. Et donc, à l’heure de jeu, l’USAP encaissait deux essais qui pliaient définitivement le cours de la rencontre. Wulf inscrivait un premier essai (54e, 21-36) en concluant une action en puissance, puis doublait la mise entre les poteaux (60e, 21-43) en parfait finisseur d’une action dont les passes frôlaient la perfection.

Mjekevu n’a pas suffi

Omniprésent, Mjekevu concrétisait la réaction d’orgueil de l’USAP (28-43), mais la messe était dite. Surtout, l’USAP n’est plus maître de son destin et va devoir aller chercher des points à Clermont, lors de la dernière journée, pour assurer son maintien. On a déjà vu mission plus facile.

Source: lequipe.fr