Ça sentira déjà le souffre samedi soir à Aguiléra ! La faute au départ manqué des Varois, surpris sur leur pelouse de Mayol par de vaillants bayonnais (22-26), alors qu’ils tenaient leur citadelle invaincue l’an dernier, et qui auront à coeur de se racheter en terre basque. Si le président Mourad Boudjellal a usé de termes bien philosophiques après ce premier couac, force est de constater que le RCT est totalement passé à côté de son entrée en lice dans un Top 14 qu’il aborde avec l’étiquette de favori selon bon nombre d’observateurs. « Nous n’avons pas été bons, a reconnu avec humilité Philippe Saint-André sur le site du club. Nous avons joué les Pères Noël en donnant des points faciles. Il s’agira samedi soir, lors de l’affiche de cette deuxième journée, de ne pas renouveler ce genre de prestation, surtout face à un adversaire autrement plus submersible que l’Aviron. D’autant que le calendrier démentiel qui attend les joueurs de la Rade, en automne, les obligent à prendre des points rapidement. Pas le temps de traîner en route, donc.

Car contrairement à son prochain challenger, Biarritz, finaliste de la dernière H-Cup, a assuré son entrée dans le Top 14 en s’imposant en patron devant Montpellier (30-22). Marqués par leur faux-pas initial la saison dernière, les partenaires d’un Dimitri Yachvili, excellent vendredi dernier à la mène, ont retenu les leçons de leurs erreurs en prenant à la gorge des héraultais vite asphyxiés. De quoi donner des idées à Jack Isaac, l’entraîneur des arrières, qui a accordé ses violons sur ceux de son président Serge Blanco en terme d’ambitions : le titre, et rien que le titre ! Sans son pilier Fabien Barcella, victime d’une rupture totale du tendon d’achille et indisponible les sept prochains mois, le BO passera un test important face à des Varois qui récupèreront pour l’occasion leur ouvreur Jonny Wilkinson .