Combien de fois Alexandre Ruiz, le directeur de jeu, a-t-il fait appel à l’arbitrage vidéo durant ce match ? Une fois, en fin de rencontre pour vérifier les conditions de la charge sur un ballon haut de Julien Bonnaire, le troisième ligne remplaçant de Clermont, sur l’arrière de Toulon, Delon Armitage. Après visionnage de l’action, l’arbitre donne un carton jaune à Bonnaire. L’action se tenant à la 74e minute.

Alors, certes, les cinq essais de la partie (3 pour le RCT, 2 pour l’ASMCA) furent du genre limpide sans qu’ils nécessitassent le recours à la vidéo, certes aussi il n’y eut pas de mauvais gestes entre deux équipes dont la rivalité resta circonscrite dans les règles du jeu mais, si le public ne vit pas passer la première mi-temps, qu’il ressentit qu’il assistait à un match de haut niveau, que les mouvements s’enchaînaient à un rythme endiablé, c’est aussi parce qu’il n’y eut pas – sinon un seul – de ces arrêts vidéos qui viennent trop souvent hacher les matchs et ce faisant hacher le plaisir de les voir.

Source: Midi Olympique