Publicité
Bousculé en première mi-temps, le RC Toulonnais s’impose face au Racing-Metro (32-20) et s’affirme un peu plus pour la troisième place du championnat. Jonny Wilkinson a réalisé un huit sur neuf au pied. Tillous-Borde, qui a marqué le deuxième essai de son équipe, a fait un très bon match.
Pour gagner un match serré et indécis, la recette faire dire aux entraîneurs qu’il faut avoir dans ses rangs un excellent buteur. Ce samedi après midi, sur la pelouse du stade Mayol, il y en avait deux. Un de chaque côté. Pour Toulon, Jonny Wilkinson a terminé le match avec un pourcentage (presque) parfait (8/8,89%). Le demi d’ouverture a ainsi permis à son équipe de s’imposer (32-20). Pourtant, en face, le jeu Gaëtan Germain avait le même genre de statistiques, tournant à la pause avec le même taux de réussite que le buteur anglais (4/4) – avec une transformation et une pénalité en mauvaise position. Le Racing rentrait d’ailleurs aux vestiaires, à la surprise générale, avec un avantage d’un point (19-20).
Mais cette saison, Toulon est un grand du championnat de France. Sans Mourad Boudjellal, toujours suspendu et sans Bernard Laporte à qui le même sort a été réservé cette semaine (60 jours de suspension), les Toulonnais ont su gérer et attendre. Dès l’entame de la seconde période, les intentions de jeu étaient à la hauteur d’un cador du Top 14. Mathieu Bastareaud prenait systématiquement le centre du terrain, tandis qu’Alexis Palisson enchaînait relance sur relance. En première mi-temps, c’est d’ailleurs sur un turn-over toulonnais que l’ailier français se frayait un chemin dans la défense francilienne, remontant plus de 60 mètres ballon en main. Il pouvait transmettre à Matt Giteau, qui lâchait le cuir dans le bon tempo à Luke Rooney. L’arrière n’avait plus qu’à mettre les cannes et se jeter sous les perches (26ème, 14-14). Le Racing, très opportuniste marquait deux fois lors du premier acte, par l’intermédiaire d’Henry Chavancy et Sireli Bobo.
Toulon fait craquer le Racing
Au final, la défaite des hommes de Pierre Berbizier s’avère logique. Réalistes pendant une heure, ils ont cédé sous les percussions répétées des Toulonnais. Mis sous pression à la 60ème, Sébastien Descons devait se résoudre à trouver une petite touche dans ses 22. L’alignement du RCT prenait bien la gonfle avait de lancer Mathieu Bastareaud en perce-muraille à quelques mètres de la ligne. Sébastien Tillous-Borde relevait le ballon, et s’engouffrait dans une petite brèche pour aplatir le deuxième essai de son équipe (62ème, 32-20). Le score acquis, Toulon pouvait s’attendre à souffrir face à des Racingmen en quête d’un bonus défensif. Celui-ci n’arriva jamais, tant les mauvais choix et une systématique volonté de se débarrasser du ballon au pied polluait le jeu ciel et blanc. Le contre toulonnais – sous l’impulsion d’un Christophe Samson impérial – en touche a également annihilé bon nombre de munitions franciliennes. Toulon pouvait alors exploser, pour savourer une victoire qui conforte un peu plus sa troisième place.
Source: rugbyrama.fr
Publicité