Toulon attend le Bouclier de Brennus avec impatience
Toulon attend le Bouclier de Brennus avec impatience
Le jeudi 27 mars 2014 à 19:52 par David Demri
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Le 6 juin 1992, le RCT décrochait le titre de champion de France après une victoire contre Biarritz au Parc des Princes (19-14). Depuis, Toulon n’a plus inscrit son nom au panthéon du rugby français. Une éternité.
Vingt-deux ans. Pour voir le RCT soulever le bouclier de Brennus, il faut rebrancher les magnétosopes et mettre la cassette de la finale du championnat de France 1992 (victoire face à Biarritz 19-14). Un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, comme dit la chanson. Une éternité en somme. « C’est très long pour un club comme Toulon. Ça serait bien que l’équipe remporte vite ce titre pour enfin tourner la page« , assure Eric Melville. Arrivé en 1986 sur la Rade, le Sud-Africain a remporté deux fois le titre de champion de France sous la liquette rouge et noire. L’ancien troisième ligne centre pense d’ailleurs que l’équipe de Bernard Laporte dispose des qualités nécessaires pour enfin lui succéder. « Ils ont le potentiel en tout cas. Mais en rugby 15 grands noms ne suffisent pas, il faut une cohésion entre les joueurs« , explique-t-il.
Et parfois un électrochoc peut être salvateur. En 1992, Melville et sa bande étaient passés tout près de la relégation durant les phases régulières avant de redresser la barre. « Lors d’un entraînement, on s’est retrouvés entre joueurs et nous nous sommes regardés droit dans les yeux. On passait pour des guignols, il fallait faire quelque chose », poursuit le premier naturalisé à porter le maillot de l’équipe de France. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle connue par le RCT il y a quelques semaines. Après la défaite à Mayol contre Grenoble et un autre revers sans saveur à Brive, les joueurs du RCT ont remis les choses à plat, entre eux, pour repartir de l’avant et remonter notamment à la première place du Top 14. Et si l’histoire se répétait ?
Des voyages en train avec les supporters
C’est en tout cas ce qu’espèrent les supporters du RCT. Car malgré le titre européen de l’an passé, les fidèles de Mayol se languissent de trôner à nouveau sur la France du rugby. « Les gens préfèrent le Brennus. C’est ancré dans l’histoire« , rappelait Thierry Louvet, partenaire de Melville en 1986 et 1992. Les deux hommes sont bien placés pour évoquer la ferveur du public toulonnais. « A notre époque, on faisait souvent les voyages retours en train avec les supporters« , se souvient Eric Melville. Et de poursuivre: « On pouvait aussi bien croiser notre dentiste que le jardinier. On partageait quelque chose avec ces gens. C’était une formidable aventure humaine. Daniel (Herrero) nous rappelait sans cesse que certains faisaient de gros sacrifices pour nous suivre. C’était une source de motivation supplémentaire« .
Aujourd’hui, les habitudes ont changé. Les rapports ne sont plus les mêmes entre le public et les joueurs, mais on peut compter sur les supporters du RCT pour rappeler à leurs idoles le poids de l’histoire et du Brennus à Toulon.
Source: rugbyrama.fr
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Depuis presque 4ans supporter de RCT .merci à toute l’équipe pour ce doublé, un grand merci à Sir JOHNNY. Vive le RCT :yes: :yes: :yes: :yes: :yes: :yes: :yes: :yes: :yes: :yes: :yes: :yes: :yes: :yes: :yes: