Toulon à belles dents…

Toulon à belles dents…

Le dimanche 20 novembre 2011 à 12:05 par David Demri

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Pour ce jour voulu historique avec l’inauguration de ce stade de 8000 places dans la proche banlieue lyonnaise, le LOU se faisait un honneur et une fierté de recevoir Toulon.
Les Varois, de leur côté, voulaient se montrer à la hauteur de leur réputation et de l’événement.
Ce deuxième tour de Challenge européen devait donc faire date alors que Newcastle avait emporté un succès bonifié (34-3), dans l’après-midi, en Italie face à Padoue.
Tout partait sur une bataille de longs coups de pied. Après ce jeu de gagne terrain en début de rencontre, c’est au seul pied que le tableau d’affichage évoluait pendant plus de vingt minutes : deux pénalités côté varois contre une pénalité et un drop côté lyonnais. Bien mais rien de gourmand à se mettre sous la dent malgré ce sans-faute des buteurs.
Sur leur première véritable offensive parfaitement amenée, les Toulonnais allaient à dame. Suite à une touche, Dumora donnait à Loamanu. Le trois-quarts aile perçait plein champ avant de transmettre acrobatiquement à Lovobalavu qui aplatissait derrière la ligne pour un essai d’école.
Les Varois plus puissants et précis que leurs adversaires trop approximatifs tombaient même dans une facilité de mauvais aloi. Les Lyonnais, quant à eux, faisaient preuve d’abnégation mais que ce soit au pied ou ballon en mains, quelques insuffisances étaient notables. Difficile en pareil cas de venir contrarier leurs homologues, pourtant loin de se montrer souverains.
Loamanu plie le match
En début de seconde période, le LOU essayait de prendre le jeu à son compte même si ce n’était pas toujours dans le bon ordre. Sans grandes envolées, Lyon par l’intermédiaire de Loursac réduisait la marque. Wilkinson entré en jeu répliquait aussitôt.
C’est Loamanu qui mettait tout le monde d’accord peu après l’heure de jeu en s’engouffrant seul dans la défense avant de pointer entre les poteaux. La cause était alors entendue, malgré un joli baroud d’honneur des avants locaux. Arc-bouté, le RCT défendait son en-but comme un mort de faim. Ce bel appétit était payant pendant quelques minutes. Mais le Lou ne renonçait pas. Il cherchait bien à forcer le verrou varois et allait y parvenir sur une nouvelle pénaltouche à deux minutes de la fin, les hommes de Raphaël Saint-André se voyaient récompenser en marquant un essai en force mérité. Loursac avec un 100% au pied ramenait les siens à sept points et offrait un point de bonus défensif. Mais Toulon avait fait l’essentiel en signant un succès logique.

Pour ce jour voulu historique avec l’inauguration de ce stade de 8000 places dans la proche banlieue lyonnaise, le LOU se faisait un honneur et une fierté de recevoir Toulon.

Les Varois, de leur côté, voulaient se montrer à la hauteur de leur réputation et de l’événement.

Ce deuxième tour de Challenge européen devait donc faire date alors que Newcastle avait emporté un succès bonifié (34-3), dans l’après-midi, en Italie face à Padoue.

Tout partait sur une bataille de longs coups de pied. Après ce jeu de gagne terrain en début de rencontre, c’est au seul pied que le tableau d’affichage évoluait pendant plus de vingt minutes : deux pénalités côté varois contre une pénalité et un drop côté lyonnais. Bien mais rien de gourmand à se mettre sous la dent malgré ce sans-faute des buteurs.

Sur leur première véritable offensive parfaitement amenée, les Toulonnais allaient à dame. Suite à une touche, Dumora donnait à Loamanu. Le trois-quarts aile perçait plein champ avant de transmettre acrobatiquement à Lovobalavu qui aplatissait derrière la ligne pour un essai d’école.

Les Varois plus puissants et précis que leurs adversaires trop approximatifs tombaient même dans une facilité de mauvais aloi. Les Lyonnais, quant à eux, faisaient preuve d’abnégation mais que ce soit au pied ou ballon en mains, quelques insuffisances étaient notables. Difficile en pareil cas de venir contrarier leurs homologues, pourtant loin de se montrer souverains.

Loamanu plie le match

En début de seconde période, le LOU essayait de prendre le jeu à son compte même si ce n’était pas toujours dans le bon ordre. Sans grandes envolées, Lyon par l’intermédiaire de Loursac réduisait la marque. Wilkinson entré en jeu répliquait aussitôt.

C’est Loamanu qui mettait tout le monde d’accord peu après l’heure de jeu en s’engouffrant seul dans la défense avant de pointer entre les poteaux. La cause était alors entendue, malgré un joli baroud d’honneur des avants locaux. Arc-bouté, le RCT défendait son en-but comme un mort de faim. Ce bel appétit était payant pendant quelques minutes. Mais le Lou ne renonçait pas. Il cherchait bien à forcer le verrou varois et allait y parvenir sur une nouvelle pénaltouche à deux minutes de la fin, les hommes de Raphaël Saint-André se voyaient récompenser en marquant un essai en force mérité. Loursac avec un 100% au pied ramenait les siens à sept points et offrait un point de bonus défensif. Mais Toulon avait fait l’essentiel en signant un succès logique.

Source: varmatin.com

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