Parmi les « people » présents au Stade de France, l’humoriste Titoff était l’un des plus tendus au coup d’envoi avant d’enchaîner les pas de danse avec son compère Michaël Youn. Pour le Marseillais d’origine, le sacre du RCT est amplement mérité.

Que faisiez-vous samedi au Stade de France ?

Je n’étais ni en promo, ni spectateur lambda. Je suis habitant de la région Paca et à ce titre, j’étais supporter du RCT. Je dois l’avouer, je ne peux pas me considérer comme la plupart de vos lecteurs tel un spécialiste mais je suis fan absolu de Toulon. Dans notre région, il y a deux phares, l’OM et le RCT. Ces deux équipes permettent à la région d’avoir des retombées ultra-positives.

On vous a vu aussi reprendre à plein poumons le pilou-pilou ?

C’est l’hymne des vrais supporters. Ce chant galvanise. C’est la première fois que je le chantais en live et je vous avoue je n’ai qu’une envie, l’entonner l’an prochain dans les virages de Mayol.

Qu’est-ce qui vous plait donc dans le rugby ?

Votre discipline a su rester proche des gens malgré son évolution. J’ai vu samedi la communion entre les deux publics et les joueurs. D’après ce que je sais les joueurs de Toulon ne vivent pas débranchés du monde. Ils vont faire leurs courses comme tout le monde. Ils sont restés proches des Toulonnais.

Le rugby peut-il vous inspirer dans vos spectacles ?

Je crois que Jonny Wilkinson ou Bakkies Botha ne sont pas des rigolos. J’ai le plus grand respect pour eux. Et je suis heureux que le Bouclier de Brennus soit enfin revenu sur les bords de la rade. Toulon le mérite, ce titre.

Entretien réalisé par le Midi Olympique