Timothé Mézou à cœur ouvert au sujet de son frère Corentin
Timothé Mézou à cœur ouvert au sujet de son frère Corentin
Le jeudi 31 octobre 2024 à 9:05 par David Demri
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Timothé Mézou, rugbyman à Vannes en Top 14, est le grand frère de Corentin Mézou, joueur à Toulon. Les deux frères se sont affrontés en septembre dernier à Mayol, un moment chargé d’émotion.
Timothé, qui a pris un rôle de mentor et de figure paternelle pour Corentin depuis leur arrivée à Vannes en 2020, décrit son frère comme un jeune homme « rayonnant de bonne humeur ».
Aujourd’hui, ils entretiennent une relation privilégiée, Timothé considérant Corentin comme son meilleur ami, avec qui il communique plusieurs fois par semaine.
Leur histoire est d’autant plus belle qu’ils ont partagé leurs débuts dans l’élite du rugby, Timothé faisant ses premiers pas en Top 14 face à son frère.
Pour Var-Matin, Timothé revient sur la relation avec son frère et leur départ commun pour Vannes. Extrait :
On a tout vécu ensemble: le départ de chez nos parents, la coloc à Vannes, la découverte du haut niveau… Pourtant, nous sommes différents. Je suis introverti, là où lui est extraverti.
Je suis son grand frère, donc j’occupe le rôle d’un grand frère! À l’époque, il était jeune, il fallait faire attention à lui. Je voulais qu’il fasse ses devoirs, je l’engueulais quand il le méritait. J’ai probablement été un peu dur, mais c’était important qu’il reste dans le cadre. Il aimait bien me taquiner. Là, son nouveau truc, c’est de dire que je suis son petit frère car je fais un centimètre de moins (rires).
Il s’étonne de l’image de personne timide et discrète donnée à son frère. Extrait :
Sérieusement ? Je suis content d’entendre ça, ça veut dire qu’il ne fait pas de connerie, qu’il ne se fait pas remarquer (rires). Non mais au premier abord il est discret, mais une fois qu’il connaît son environnement, il crée rapidement des connexions. Il se fait des amis partout où il passe.
Corentin rigole tout le temps, rayonne par sa bonne humeur. Puis c’est quelqu’un avec qui tu peux parler. Même s’il aime rigoler, il est mature, à l’écoute. Quand c’est plus dur dans ma vie, c’est vers lui que je me tourne. Malgré son jeune âge, il trouve les mots, comprend ce que je ressens. Et ça fonctionne dans l’autre sens. On se comprend mieux que personne.
Il revient ensuite sur leur premier affrontement à Mayol en septembre dernier alors que même à la maison il n’y avait pas de duel. Extrait :
Jusqu’alors, on s’était entraîné et on avait même fait quelques matchs ensemble en Espoirs car il était surclassé. Mais là, c’était particulier. Tu le suis pendant le match, tu essayes d’aller un peu plus fort à l’impact, c’est drôle. D’ailleurs, j’ai bien vu qu’il essayait de me mettre sur le cul, mais j’étais attentif (rires).
On n’a jamais fait de un contre un. On se mettait dehors, on prenait un ballon et on faisait des passes pendant des heures en papotant. On se racontait nos journées, chacun avait des anecdotes… On n’a jamais été en compétition, mais toujours ensemble dans nos parcours.
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Article très intéressant, assez pour le souligner. Récit émouvant et plein d’amour fraternel de deux jeunes éduqués de la meilleure des façons, le mérite en revient aux parents. Deux jeunes avec la tête sur les épaules, mâtures et prêts pour affronter la vie. J’espère qu’ils réussiront dans ce sport au plus haut niveau, mais à n’en pas douter ils réussiront aussi l’après rugby car il y a de la lumière à tous les étages, et c’est même très très bien éclairé…