L’arrière Thomas Salles est arrivé à Toulon cet été en provenance d’Aurillac.

Le joueur de 25 ans s’est confié via le journal régional Var-matin pour évoquer son arrivée sur les bords de la Rade.

Dans un premier temps, il concède que Jonny Wilkinson a été l’un des joueurs qui lui ont donné envie de jouer au rugby et d’en faire son métier. Extrait:

« A l’échelle internationale, Jonny Wilkinson m’a donné envie de devenir professionnel pour sa régularité et sa capacité à revenir de loin, son mental et son talent. A l’échelon inférieur, je dirais Maxime Petitjean car je le suis depuis tout petit. Il a fait les grandes années d’Aurillac. C’est quelqu’un que j’idolâtrais. »

Depuis tout jeune, il adore taper dans le ballon. Il détaille son jeu au pied. Extrait:

« J’adore taper dans un ballon depuis que je suis minot ! Je prenais un sac de ballons et j’allais chez mes parents pour taper. Même sous la pluie, j’adorais ça. Petit, j’avais un bon coup de pied pour les tirs au but mais j’ai énormément travaillé le jeu au pied courant. Même si aujourd’hui ça fait partie de mon bagage technique, je continue de travailler énormément pour conserver cette qualité. Je considère que je ne peux pas être défaillant dans ce registre-là. »

Il est flatté d’avoir été approché par le staff du RCT et souhaite désormais lui montrer qu’il ne s’est pas trompé. Extrait:

« Patrice Collazo me l’a dit clairement l’an dernier. Tout au long de sa carrière, il est allé chercher des joueurs dans les divisions inférieures et ça s’est plutôt bien passé à chaque fois. J’ai trouvé gratifiant qu’il me montre son intérêt avec Laurent Emmanuelli. J4ai envie de leur rendre cette confiance et leur prouver qu’ils ne se sont pas trompés. »

Pour conclure, Thomas Salles indique avoir une très belle image de Toulon. Selon lui, c’est le meilleur endroit pour jouer au rugby. Extrait:

« Celle d’un club historique qui gagne, pour lequel il y a énormément d’attente et de ferveur. Beaucoup de voitures ont des écussons du RCT, on voit des drapeaux aux fenêtres alors que la saison n’a pas réattaqué. Des dizaines de supporters viennent assister aux entrainements alors qu’il fait 35 degrés. On voit que c’est un club de passionnés. Il me tarde de jouer à Mayol. Il va y avoir beaucoup d’attente cette saison et si on fait le boulot, je pense qu’il n’y a pas meilleur endroit pour jouer au rugby. »