Thomas Ramos en admiration devant un joueur du XV de France : « Tous les deux, on s’est bien trouvé ! »
Thomas Ramos en admiration devant un joueur du XV de France : « Tous les deux, on s’est bien trouvé ! »
Le vendredi 31 janvier 2025 à 13:41 par David Demri
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L’arrière international Français Thomas Ramos s’est longuement confié via Midi Olympique pour évoquer le début du Tournoi des Six-Nations.
Ce-dernier n’a pas caché que les joueurs allaient entamer la période la plus dense de la saison.
Il explique pourquoi. Extrait:
C’est peut-être la période la plus dense de la saison, entre la tournée d’automne et le Tournoi. Elle est chargée avec aussi la Champions Cup en club, mais ça va plutôt bien. J’ai eu droit à deux week-ends off avec Toulouse, donc je n’ai pas à me plaindre.
Il revient sur le voyage effectué par les Toulousains, en Afrique du Sud, pour la Champions Cup. Extrait:
C’était surtout dur pendant le match là-bas. Parce que tu passes d’une période entre 0 et 5 degrés, à disputer un match avec 30 degrés et 80 % d’humidité. Faire ça en une semaine, prendre sept avions pour jouer 80 minutes… On se pose des questions. Est-ce qu’on pense vraiment à la santé des joueurs, à notre suivi médical ? Est-ce que ce n’est pas nous mettre en danger ? Je n’ai pas l’impression que ça discute pour changer mais, dans quelques années, on fera le bilan et on devra s’interroger par rapport à cette compétition.
Il rappelle que Toulouse a la chance de pouvoir effectuer de gros turnover et donc de bien gérer son effectif. Extrait:
Je l’ai dit, on a eu la chance pour beaucoup de profiter de ce repos. Mais c’est aussi parce que le club est dans les hauteurs du classement. C’était une décision du staff mais, quand tu veux jouer les deux compétitions à fond, c’est quand même dommage de devoir sacrifier des matchs comme à la Rochelle, que tout joueur a envie de jouer.
Le calendrier ne nous laisse pas vraiment le choix et le staff a décidé de scinder un peu le groupe en deux, avec des mecs plus jeunes qui ont montré leur talent ce jour-là, pour mieux préparer les autres à la chaleur et l’intensité qui nous attendaient en Afrique du Sud.
Il l’affirme : jouer des matches de haut niveau en Champions Cup juste avant le Tournoi des Six-Nations est une chose positive. Extrait:
C’est bien pour les internationaux de jouer des matchs de haut niveau dans cette période. Mais, quand on voit les écarts qu’il y a eus sur cette Champions Cup cette saison, on peut aussi se questionner. Est-ce que ces matchs sont vraiment de plus haut niveau que ceux qu’on joue les autres week-ends en top 14 ? Personnellement, je n’en suis pas sûr.
Tous les joueurs du club veulent continuer à être performants, particulièrement dans cette période. J’avais à cœur d’être encore à mon avantage en Coupe d’Europe. Sur l’état physique, celui mental aussi. Ce sont deux choses primordiales sur le terrain.
Et si Thomas Ramos était actuellement au sommet de sa carrière ? Il réagit. Extrait:
Cela fait deux ans et demi que je me sens prêt à chaque match, chaque nouvelle compétition. Je veux continuer à relever les défis devant moi. J’ai l’impression d’être dans une forme de maturité qui me permet de me connaître par cœur. Je sais quand je dois en mettre un peu plus pour rester performant.
Dans la foulée, Thomas Ramos a dit le plus grand bien d’un de ses coéquipiers du XV de France : Louis Bielle-Biarrey. Extrait:
Louis est un jeune joueur, plein de talent, qui sent le rugby, qui va très vite. C’est toujours plus facile de jouer avec des mecs comme lui. Tous les deux, on s’est bien trouvé, aussi parce qu’il est souvent bien placé pour recevoir des bons ballons. Il est vraiment très rapide. Quand tu te retrouves en possession du ballon, qu’il n’y a personne derrière, tu penses à Louis. Tu mets un coup de pied et tu te dis qu’il va être là ! Il ne fait pas beaucoup de bruit mais il réalise tellement de différences.
Louis Bielle-Biarrey a récemment affirmé qu’il admirait Thomas Ramos. L’arrière Français réagit. Extrait:
C’est très gentil de sa part. C’est Damian Penaud qui m’a envoyé l’article en premier car je ne l’avais pas encore vu. J’imagine que Louis a pris deux ou trois pièces à Bordeaux (rire). Je mets tout en œuvre pour réussir ma carrière, parce que je sais que c’est assez court. Alors, ça fait plaisir d’avoir des jeunes qui regardent ce que peuvent faire les plus anciens, même si je ne me considère pas vieux. En tout cas, je le suis un peu plus que lui. Louis est un garçon talentueux, qui ose, tente et propose des choses. C’est un chouette mec. Il a l’avenir devant lui, et je pense qu’il sera grand.
Il a ensuite évoqué l’importance de remporter ce Tournoi. Extrait:
Je nous crois assez lucides pour savoir que, gagner des matchs c’est très bien, mais gagner des titres c’est mieux. Depuis cinq ou six ans, notre génération a remporté un seul Tournoi des 6 Nations. On gagne beaucoup de matchs, on fait de belles tournées mais, à la fin, il manque toujours quelque chose : notre nom sur le trophée. Pour nous, il est important d’avoir des ambitions. Oui, on veut gagner le Tournoi.
Sauf surprise, il ne se déplacera pas en Nouvelle-Zélande pour disputer la Tournée estivale des Bleus. Il réagit. Extrait:
Aller en Nouvelle-Zélande, c’est quelque chose dont tout joueur a envie. Mais nous sommes contraints par nos fins de saison, qui terminent tard. Puis, les finalistes ne partent pas en tournée. Comme vous pouvez le deviner, j’espère que Toulouse sera en finale du Top 14.
Vu la longueur des saisons, je me concentre d’abord sur le Tournoi. Après, il y aura une belle fin de parcours avec le club. Par rapport au calendrier, le staff est obligé de faire des choix si les joueurs veulent durer et être performants dans les années qui arrivent. La saison passée, j’ai fait trente-deux matchs. Quand tu vois certains de nos adversaires directs qui en font entre vingt et vingt-quatre maximums. Sur une période de quatre ans, si tu rajoutes huit matchs de plus par saison, ça en fait quand même trente-deux de différence.
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