Thomas Ramos avoue avoir rencontré de gros problèmes en raison de son poids : Explication !
Thomas Ramos avoue avoir rencontré de gros problèmes en raison de son poids : Explication !
Le samedi 8 mars 2025 à 1:29 par David Demri
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Ce samedi, le XV de France défie l’Irlande à Dublin dans le cadre de la 4ème journée du Tournoi des Six-Nations.
A l’approche de cette rencontre, l’arrière Français Thomas Ramos s’est longuement confié via Le Parisien.
Celui qui est tout proche de battre le record de points marqués sous le maillot de l’équipe de France – actuellement détenu par Frédéric Michalak – a évoqué le choc à venir contre les Irlandais.
Dans un premier temps, il a raconté ses débuts dans le rugby du côté de Mazamet. Extrait:
« J’ai commencé à Mazamet à cinq ans. Au début, le rugby, c’était un ballon, des maillots et des shorts d’entraînement un peu trop grands pour moi, beaucoup de monde, des copains, et une unique obsession : franchir la ligne avec le ballon pour mettre un essai. Ça ne ressemblait pas à grand-chose par rapport à ce que je pratique aujourd’hui.
Mazamet, c’était un club assez modeste, mais avec quand même des moyens et beaucoup de bénévoles pour chaque catégorie. À l’école de rugby, on pouvait être 150 gamins sur certaines saisons. Comme dans tous les clubs de ce niveau, on avait un bon ballon pour s’entraîner, quatre ou cinq recyclés des saisons d’avant, et on voulait tous s’entraîner avec le bon (rires). L’un de mes grands souvenirs, c’est d’avoir gagné le challenge des remparts à Carcassonne, en benjamins et minimes. C’est la première fois qu’on voyait un bouclier, un vrai, un trophée qu’on pouvait gagner comme les grands. On était comme des fous quand on l’a remporté. »
Il explique avoir baigné dans le rugby durant toute sa jeunesse. Extrait:
« J’ai grandi avec un ballon pas très loin, j’ai baigné dans le rugby dès le plus jeune âge. Mon père a joué troisième ligne, mon grand-père en a fait aussi. Mais mes parents ne m’ont jamais poussé à ce que j’en fasse absolument. Ma mère n’était pas trop pour. Elle aurait peut-être voulu que son fils fasse un autre sport, ou une activité un peu moins dangereuse niveau contacts. Mais finalement, elle s’y est faite.
Mon père a été mon entraîneur de mes 7 ans à mes 15 ans. Donc le week-end, on partait sur les matchs avec lui, ma mère qui nous suivait et ma petite sœur qui venait parce qu’elle ne pouvait pas rester seule et en a eu marre par moments. Avoir son père comme coach, c’était bien. J’avais quelqu’un de confiance avec qui discuter de rugby à la maison ou pour venir taper avec moi au stade pendant les vacances. À l’inverse, il y a aussi eu des moments de tensions où l’on se prenait la tête à la maison parce qu’il me laissait passer moins de choses qu’aux autres. Mais ça ne représente qu’une petite partie de notre relation. »
C’est en 2011 que la carrière de Thomas Ramos prend un virage particulier. Extrait:
« J’ai basculé au pôle Espoirs de Jolimont à Toulouse en 2011. Là, je m’entraînais tous les soirs, ça devenait sérieux. Puis, on m’a proposé d’aller faire les entraînements avec l’équipe première du Stade toulousain. Le pôle France voulait aussi me faire venir, mais ça signifiait aller passer un an sur Paris. Je n’ai pas hésité. M’entraîner avec des joueurs de classe internationale me permettait de plus progresser que d’aller avec des mecs de mon âge.
J’étais quelqu’un d’assez mince, j’ai eu du mal à prendre de la masse. Ça m’a été reproché au début de ma jeune carrière. Il y avait des matins où on me demandait comment ça allait, mais surtout combien je pesais. À l’époque, je devais faire 8-9 kilos de moins qu’aujourd’hui, donc autour de 78 kg. À 20 ans, je me suis blessé et en fait, cet arrêt de trois mois m’a permis de m’épaissir un peu et de prendre du poids. »
Il l’affirme : le rugby reste du plaisir pour lui. Extrait:
« J’essaie de réaliser la chance que j’ai de faire de ma passion mon métier. En fait, j’essaie que ça reste un moment de plaisir, je veux voir mon métier comme un jeu. On ne fait que du rugby, hein. Je ne me lève pas le matin pour aller faire la guerre ou dans un laboratoire mettre au point un vaccin pour sauver des vies. Dans le fond, ça n’est pas la vraie vie, celle de gens comme mes proches, mes parents, ou beaucoup de personnes vivent, ou pas d’ailleurs, d’un métier lambda.
Rugbyman, ça reste quand même pas mal de sacrifices, dès le plus jeune âge. Entre les périodes internationales, les stages et les déplacements avec le club, on n’est pas chez nous entre 150 et 180 jours par an. Et ça, ça me manque parfois. Quand je suis chez moi, j’essaie de m’aérer. Je me suis associé avec une personne dans le domaine de l’immobilier. Elle m’aide à apprendre un métier pas facile, et ça me permet de rencontrer d’autres gens. »
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